
Réconcilier les blessures du passé : Comment la justice numérique et l’IA peuvent transformer le Congo-Brazzaville
7 Fevrier 1978 / 7 Fevrier 2025 : 47 ans deja
18 Mars 1977 / 18 Mars 2025 cela va faire 48 ans
LANCEMENT DES COMMEMORATIONS DES 47/48e ANNIVERSAIRES DES DOULOUREUX EVENEMENTS DU MOIS DE MARS 1977 ET LEURS DIFFERENTES CONSEQUENCES SOUS LE PRISME DE Ĺ’IMPLICATION DE LA JUSTICE NUMERIQUE ET L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS LE CONCEPT DU DEVOIR DE MEMOIRE POUR L CONGO-BRAZZAVILLE
par
Jean Richard Amedee
Samba Dia Nkoumbi
Le Congo Brazzaville, comme beaucoup d’autres pays ont été marqués par des événements historiques douloureux, porte encore les cicatrices d’un passé lourd de répressions politiques, de violences et d’injustices. Des tragédies comme l’assassinat de Marien Ngouabi le 18 mars 1977 et les purges qui s’en sont suivies, ainsi que le procès stalinien des mois de janvier’ février 1978, des prétendus accusés, ont laissé des **séquelles profondes** dans le pays. Ces événements ont affecté non seulement les individus directement concernés, mais aussi des générations entières, souvent marginalisées ou stigmatisées à cause de leur lien avec les victimes du régime répressif.
Alors que le peuple Congolais s’est toujours focaliser sur les trois paramètres suivants : la vérité historique, la véritable justice , qui doit être dite non au nom d’un système mais plutôt au nom du peuple, en enfin une réconciliation nationale pour un épanouissement collectif et à réparer les blessures de son passé, du décryptage des enjeux du besoin de changement de gouvernance du pays une question se pose alors au devant de toutes les forces vives de la République : Comment utiliser les **technologies modernes**, comme l’**intelligence artificielle (IA)** et la **justice numérique**, pour faciliter ce processus de guérison ? Ces outils numériques peuvent ils réellement contribuer à restaurer la **justice**, la **mémoire** et la **réconciliation** ? Cet article va se proposer d’explore les différentes façons dont la justice numérique et l’IA peuvent être des leviers puissants pour permettre a **réparer** les injustices du passé et a impacter dans la construction d’un avenir plus inclusif.
1. Préserver la mémoire collective et documenter les souffrances passées
L’un des premiers pas pour guérir les blessures du passé est de reconnaître la **vérité* historique * , réfuter celle qui est biaisée , tronquée , et qui est véhiculée depuis plusieurs décennies , ensuite de préserver les témoignages des victimes. Grâce à l’IA, il est désormais possible de collecter, organiser et archiver des **témoignages de victimes* aussi des ayant droits * et des *documents historiques** de manière systématique. Les plateformes numériques peuvent offrir un espace sécurisé pour que les victimes, ou leurs descendants, partagent leurs récits sans crainte de répression.
Les systèmes d’IA peuvent être utilisés pour créer des bases de données sur les événements de l’histoire récente, en **numérisant** des documents, des vidéos ou des archives orales. Cela garantit que les **voix des victimes** soient entendues et préservées pour les générations futures.
2. Assurer une justice plus transparente et équitable
Après des années de répression et d’injustices, la **justice** est essentielle pour reconstruire la confiance dans les institutions du pays. Les **systèmes judiciaires numériques** alimentés par l’IA peuvent analyser les anciens **dossiers de procès** et **réévaluer** des jugements injustes. Par exemple, les **procès de la mort de Marien Ngouabi** et des condamnations qui ont suivi ont été marqués par des **abus de pouvoir**. L’IA pourrait automatiser l’examen des archives judiciaires pour déceler des erreurs ou des **injustices systémiques**.
Une telle démarche permettrait de **réexaminer des décisions de justice** rendues sous pression, mais aussi d’identifier les personnes **injustement condamnées** ou persécutées. De plus, l’IA pourrait contribuer à garantir la **transparence des procès** futurs, rendant ainsi la justice plus accessible et équitable pour tous.
3. Faciliter l’accès à la réparation pour les victimes
L’une des étapes cruciales dans la réconciliation est la **réparation** des victimes, qu’il s’agisse de compensation financière, de droits de parole ou de mesures symboliques. La **justice numérique** facilite grandement l’accès des victimes à ces réparations, notamment pour celles qui vivent dans des zones reculées ou éloignées des institutions étatiques.
Des **plateformes numériques** pourraient permettre aux victimes et à leurs familles de faire leurs demandes de réparation, d’avoir des informations sur leurs droits et de suivre l’état de leurs demandes en toute transparence. L’IA peut aussi être utilisée pour aider à **identifier** les victimes qui n’ont pas encore eu accès à la réparation ou à réévaluer des dossiers anciens.
L’application des actes de la Conférence Nationale Souveraine , qui se devaient être inscrits au Journal Officiel de la République et exécutoires sous la transition, issue des assises de cette grande messe , saura se positionner comme une grande avancée patriotique.
4. Créer un espace de dialogue inclusif et pacifique
Le **dialogue** est un élément clé de la réconciliation après une période de conflits ou de répression. Les technologies numériques, alimentées par l’IA, peuvent offrir un espace pour que les citoyens de tous horizons échangent sur les événements passés et leurs conséquences sur l’avenir du pays. Par exemple, des **forums en ligne** modérés par des outils d’IA pourraient permettre un **dialogue pacifique**, en évitant la propagation de discours haineux ou de divisions.
De plus, des **applications basées sur l’IA** pourraient être utilisées pour organiser des **consultations publiques**, où les citoyens pourraient exprimer leurs opinions et participer à des discussions sur les mécanismes de réparation et de réconciliation.
5. Prévenir les conflits futurs et garantir la stabilité
L’IA peut aussi jouer un rôle **préventif** en analysant des **données socio-politiques** pour détecter des signes de tensions ou de violences potentielles. Grâce à des **algorithmes prédictifs**, les autorités pourraient être alertées en temps réel et ainsi intervenir avant qu’une situation de crise n’éclate. Cette approche pro-active permettrait de prévenir les risques de conflits futurs et de renforcer la stabilité du pays.
Conclusion : Une vision d’avenir pour la réconciliation au Congo Brazzaville
Les **technologies numériques**, notamment l’**intelligence artificielle** et la **justice numérique**, peuvent transformer le processus de réconciliation et de réparation des blessures du passé. Elles offrent des moyens innovants de préserver la mémoire collective, d’assurer une **justice équitable**, de faciliter l’accès à la réparation pour les victimes et de favoriser un dialogue inclusif entre les citoyens.
Cependant, pour que ces outils soient véritablement efficaces, ils doivent être déployés de manière **éthique**, **inclusive** et **transparente**, en impliquant activement les communautés et en respectant les spécificités culturelles du Congo Brazzaville. En combinant l’innovation technologique avec une volonté politique sincère de réparer les injustices et de guérir les cicatrices du passé, le pays pourra faire un pas important vers une **paix durable** et une **justice réparatrice**.
Du décryptage sur les enjeux de la nécessite de l’alternance systémique et de changement de gouvernance ; cet article se veut compter comme une perspective d’avenir sur la manière dont l’IA et la justice numérique peuvent aider à la réconciliation et à la réparation des injustices passées au Congo Brazzaville, en s’appuyant sur des exemples pratiques tout en soulignant les défis à surmonter.
Pour le concept du Devoir de mémoire au Congo Brazzaville le sang des martyrs et des héros de la république du Congo réclame vérité, justice et réparations pour une nation réconciliée et qui se traduit littéralement par Nsimou na lubambu ka bukulu ko ka mo ni mayela