Jean-Claude BERI
SASSOU agissant en donneur d’ordre et patriarche de l’impunité pris à son jeu macabre « l’hôpital de Madingou dans la brousse ! ». Entretenir la flamme sans mettre le feu aux poudres tel on aurait dit de cette narration du SASSOU. Ils n’auraient pourtant pas hésité à débourser plus de 450 milliards de fr CFA et l’argent aurait été rapidement décaissé du trésor public avec l’aval d’Albert Ngondo. 9 ans après SASSOU vient de découvrir le pot aux roses, ou sont passés les 450 milliards 500 millions ?
Cette interrogation ne fait pas sourire les Congolais qui se souviennent que pendant ce temps sa femme Antoinette SASSOU NGUESSO dépensait plus d’un milliard à Saint Tropez en invitant toute la Jet Set congolaise et française à un anniversaire aussi festif que grandiose. Pendant qu’il utilisait 9 milliards d’achat d’armes en provenance de Turquie et destinées à faire du POOL un terrain de jeu macabre sur des cibles humains, des bêtes pourchassés, tués, violés et séquestrés. Ses rejetons Christel et Claudia ont été interpellé a Miami et Washington pour détournements (affaire de la villa luxueuse de Miami et l’appartement de Claudia au Power Trump ) les eux cumules on fait perdre au Congo pas loin de 23 milliards de Fr CFA. . Demain il se réveillera pour dire aux Congolais qu’il n’était pas aux courant
Sentant la colère montée, le PCT tente d’étouffer l’affaire en désignant les quelques responsables de l’hôpital de Madingou de détournement et malversation. Pourtant, le compte rendu de la réalisation des travaux de la municipalisation accélérée de la Bouenza est posé sur sa table de bureau et y est mentionné noir sur blanc que les travaux seraient finis a 70% . D’où vient-il que les populations de Madingou continuent d’attendre l’achèvement de la construction de cet hôpital ?
Sassou serait-il victime d’une grosse anarque à grande échelle ou est-il emporté par une mise en scène de mauvais gout qu’il aurait lui-même manigancé ?
Quant au PCT, qui s’évertue de trouver des circonstances exceptionnelles à SASSOU devrait se pencher sur les responsabilités manifestes de responsables des grands travaux, dont la tête d’affiche Jean Jacques BOUYA faisait partie de sa délégation. Pourquoi n’a-t-on pas diligenté une enquête a l’assemblée pour déterminer comment ont été utilisé les 450 milliards et 500 millions de fra CFA ?
Il est sans contexte aujourd’hui que dans ces affaires d’éléphants blancs qui sillonnent tout le Congo, : l’histoire d’un président et de sa famille qui dirigent leur pays d’une poigne de fer le jour… pour mieux le piller à la tombée de la nuit est à mettre dans la balance de notre retard économique. Les membres du clan SASSOU Nguesso ont fait main basse sur toutes les richesses du pays. Tour à tour, ils ont usé et abusé des privilèges de leurs titres ou de leurs fonctions ! Pire, ils ont utilisé – et utilisent encore – les moyens de l’État congolais pour servir leurs propres intérêts et enfin – comme si cela ne suffisait pas – ils ont aussi détourné des sommes d’argent considérables en se servant dans les caisses publiques ! Tout cela avec l’aval de SASSOU agissant en donneur d’ordre et patriarche de l’impunité.
Au moment où il se prépare à renchérir sur sa candidature à la présidence de la nation congolaise, le peuple congolais doit ouvrir les yeux sur la maffia organisée au somment de l’état.
Ce n’est pas le premier fait d’éléphants blancs constaté, la liste attestant l’infraction et l’inexécution des travaux dont les sommes colossaux auraient été déboursées sont légion. Le Congo va mal parce que le poisson est pourri de la tête.
Alors, comment en est-on arrivé à une telle situation ? Pourquoi le nom de Denis Sassou Nguesso et sa famille revient-il avec insistance dans l’affaire dite « des biens mal acquis » ? Et de quelles preuves dispose-t-on aujourd’hui contre eux. Il n’y a pas de fumée sans feu, SASSOU et sa bande de rejetons seraient au cœur de tous les pillages , vols et autres infractions économiques qui retardent considérablement notre pays. Tant que SASSOU restera au pouvoir nous continuerons a compter, comme les grains du chapelet, le nombres d’éléphants blancs transformés en pièces de musée insolites ou objets décoratifs. « C’est l’hôpital qui se moque de la charité »?