« Bébés noirs « On ne punit pas sans pouvoir proposer une autre solution ».

Le CONGO peut s’en sortir

« Bébés noirs « On ne punit pas sans pouvoir proposer une autre solution ».

Le CONGO peut s’en sortir

Jean-Claude BERI

Alors que le gouvernement Congolais utilise la souveraineté comme un mot du discours politiques de tout bord, il s’avère de cette même souveraineté s’accroit chaque jour Chaque citoyen nantis d’un statut privilégié refait l’histoire de ce démantèlement, dont il situe l’origine au tournant du Coup d’Etat sanglant et meurtrier de  Juin 1997

Certains aspects sont connus : les violations, les exécutions sommaires, les privatisations, les différentes « cures » d’austérité dans l’éducation, la santé, la protection sociale… ou la destruction « par le bas », avec une décentralisation qui ne parvient pas à masquer le détournement du rôle des pouvoirs publics. L’aspect le plus intéressant de cette phase de déconfiture de la nation congolaise est la prise du pouvoir par des clans familiaux qui se partage les richesses. Tous les pans de la société congolaise sont visés ou les enfants et les parents du chefs de l’Etat s’octroie la gestion unilatérale du pays, une nouvelle étape semble franchie. Avec les réformes de la diplomatie, de la justice, du corps préfectoral, des formations à la haute fonction publique, ou encore une externalisation de l’ingénierie poussée à l’extrême par le recours quasi permanent aux bureaux de conseil privés, la casse de l’appareil d’État n’épargne plus ses fonctions centrales. Loin d’être un modèle Le Congo s’enfonce dans une sorte de « haîtisation » programmé si le peuple congolais ne se réveille pas rapidement.

La violence des gangs nourrit des certains foyers, déplace plus d’un milliers d’individus et détruisant les habitations et en semant la terreurs dans les quartiers Ceci entraverai une aide des ONG vers des victimes de ce fléau.

Malgré la situation précaire dans le pays, en particulier dans la partie Nord du pays ou le phénomène des « bébés noirs » est le plus implanté, il faut également signaler l’utilisation à des fins autres que de sécurisation du pays. Il est observé une sorte d’emprise par des gangs au col blancs ayant récupéré le mouvement pour régler leur différents autrement que par le passage d’une justice.

L’assassinat d’Alain OBAMBI a mis en lumière la dangerosité d’entretenir ces gangs en dehors du cadre juridique et surtout en dehors de tout cadre et responsabilité. Ce qui revient a se poser les questions que tout le monde se pose. Qui a armé ces gangs, puisque certains opèrent avec des armes conventionnelles ?  Le phénomène d’utilisation des « coupe-coupe » ou autre armes blanche, traditionnellement utilisé au RWANDA est devenue une mode au Congo, avec justement des gangs étrangers qui se sont implantés sous la bienveillance du ministère de l’intérieur du Congo. D’autres gangs seraient gérés en plein jour par des cacique du pouvoir pour asseoir leur domination dans le quartier, c’est le cas de Gildas AMBENDET qui se pavane avec une horde de « bébés noirs » quasiment intouchable.

Ne sommes-nous pas en droit de s’interroger sue cette opération qui serait pourtant salvatrice mais saute aux yeux des observateurs comme un opération d’nettoyage des gangs qui ne seraient plus contrôlés Et ça le peuple le voit en le dénonce tous les jours.

On le sait que la plupart d’entre eux viendraient de la RDC, mais aussi du RWANDA et d’autres du Cameroun. Il se sont développés au Congo depuis 1998 avec la bénédiction du pouvoir qui les a utilisés a fins politico-meurtriers.

Mouvant sur un territoire conquis et avec la bénédiction des pouvoirs, les gangs se sont laissés poussés des ailes. Ls ont crus qu’ils étaient « autorisés à tout faire » tuer, violer ravir, intimider, menacer de mort, jusqu’à ce que le pouvoir comprenne que c’est un problème sociétal qu’il faut user des méthodes de société pour résoudre ce phénomène. Car la violence appelle la violence.

Nous l’avons suffisamment écrit ici que ces bandes doivent tous êtres dissouts par tous les moyens et ces jeunes doivent faire l’objet d’une prise en charge éducative. On ne punit pas sans pouvoir proposer une autre solution. Et la solution existe.

Les moyens existent comme la prise en charge éducative des mineurs radicalisés ou en danger de radicalisation violente. Un centre de réinsertion planté dans la BOUENZA peut servir de rééducation de base, expliquant les fondements de la prise en charge éducative de ces jeunes à l’intention des professionnels (secteurs public et associatif habilité). Il mettra l’accent sur l’importance des actions de prévention et des mesures judiciaire d’investigation éducative ainsi que sur le soutien des personnels par le renforcement de l’accompagnement d’équipe, la formation, et la mobilisation des référents laïcité et citoyenneté. L’importance du maillage territorial et de la dimension pluri institutionnelle sur ces questions sont également mises en exergue. Ça c’est le rôle de l’ETAT CONGOLIAS pas seulement PUNIR.

La guerre de 1997 est finie mais elle continue d’exister dans les esprits de ces jeunes.

La création du Commissariat (une proposition) auprès des Jeunes serait une volonté politique du pouvoir. Il serait donc un espace voulu par les décideurs, élus au suffrage universel. Avec la mise en place de ce Commissariat des Jeunes, les élus adultes se donnent la possibilité d’instaurer un dialogue avec les jeunes accusés de violence. Il donne alors une place aux jeunes dans les affaires de la cité. Si le cadre et les modalités d’accès au Conseil du Commissariat des Jeunes sont fixés et garantis par la société c’est afin de permettre aux jeunes de faire l’apprentissage de la démocratie représentative et participative.

Le Commissariat des Jeunes est avant tout un lieu d’apprentissage de la citoyenneté : il permet d’expérimenter l’engagement et en réalisant des projets d’intérêt général. Le Commissariat des Jeunes permet la mise en relation d’adolescents (représentants d’autres jeunes) avec les pouvoirs publics, pour les initier à la chose publique et leur permettre d’influencer les politiques publiques qui les concernent. Le Commissariat des Jeunes vise à développer les compétences sociales des jeunes, favorise l’estime de soi, fait grandir le sentiment d’appartenance à sa société procure de la satisfaction et un sentiment d’utilité sociale. S’engager au du Commissariat des Jeunes, c’est faire l’expérience d’une citoyenneté active et mieux comprendre le fonctionnement des institutions démocratiques ainsi que le sens des valeurs et principes de la République. Le Commissariat des Jeunes forme des esprits libres : les Conseillers jeunes y apprennent à réfléchir librement, à échanger, à débattre, à écouter les autres, à se faire leurs propres opinions pour devenir des citoyens libres et égaux en droits.

C’est le début de la réconciliation par le dialogue. Tout autre voie sème les germes de notre propre destruction.

DAC

Jean-Claude BERI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *