l’attention des camarades membres du secrétariat permanent du bureau politique du parti congolais du travail.

Chers camarades,

Le débat qui s’annonce aujourd’hui doit être axé sur  l’éthique de nos dirigeants, conformément à la déclaration du 12-12-1975 voulue par le président Marien Ngouabi.
En effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets, je n’en dis pas plus car vous savez mieux que quiconque les conséquences de la pagaille organisée dans notre parti politique, et à force de creuser en profondeur dans la médiocrité, nous avons atteint le fond, c’est-à-dire,  nous avions atteint une limite qui va au-delà de la médiocrité,  et un jour l’histoire nous rattrapera pour tout le mal que nous avons infligé à notre pays.
Ceci étant, votre réveil tardif au moment où nous avons atteint le point de non-retour est une véritable insulte au peuple congolais que nous avons traité comme du bétail, mais:
Où étiez-vous quand le président de la République avait infiltré madame Françoise Joly dans les institutions de la République par une porte dérobée de son cabinet?
Où étiez vous quand le président de la République et ses plus proches collaborateurs dilapidaient les 14.000 milliards des générations futures?

Aujourd’hui la situation nous échappe, rien ne marche plus dans le pays, l’insécurité est galopante, les congolais ne mangent plus à leur faim et meurent en quantité industrielle dans les hôpitaux qui sont devenus des véritables mouroirs, et, le climat politique est de plus en plus tendu et incertain.

Alors comment reprendre la main quand vous n’etes pas capables de donner des directives claires sur  l’épineuse question des cessions des terres au Rwanda?
Hier, le parti congolais du travail était capable de débattre et de mettre le président du comité central en minorité, respectant la norme” la minorité doit se soumettre à la majorité”.
Aujourd’hui la norme est le président a dit…le président a dit…que reste  t-il de l’éthique au sein du parti congolais du travail?
Il ne reste que la honte, la trahison, le mensonge, l’enrichissement illicite, et la diffamation.

Je demande au Camarade OBA Apounou et Pierre Ngollo, vous qui aviez fait école auprès du camarade Marien Ngouabi, êtes-vous fiers de voir des gens comme Christel Sassou Nguesso refuser de répondre à une interpellation du bureau politique?
Le vrai problème est que si les élections étaient organisées aujourd’hui, nous ferons un score pire qu’en 2016 où nous avions triché.
Il est donc urgent et impérieux que notre parti prime sur les hommes quelque soit leur statut social, car si nous perdons le pouvoir demain, ce sont les autres qui payeront et non les bandits et les voleurs qui ont mis le pays à sac.
Sachez que le peuple  n’est pas dupe et votre comportement anti-république à tuer le parti.

Nous vous suggérons un remaniement en profondeur du gouvernement, le retrait définitif des accords illégaux et impopulaires avec le Rwanda, le rapatriement des fonds volés, le paiement des arriérés et surtout de toute la dette intérieure…
Si vous n’êtes pas capables de reprendre la main, vous donnez alors à KIKI la force de provoquer une guerre interne, d’écraser tout le monde autour de son père et de prendre le pouvoir pour le donner aux Rwandais.

 

Fred Alphonse WADIABANTOU membre du pct. Wallonie-Bruxelles

L' Attention des camarades membres du secrétariat permanent du bureau politique du Parti Congolais du Travail

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