
Avec le poste de Vice-président, SASSOU NGUESSOU s’apprête à rouvrir la boîte de Pandore
Jean Claude BERI
Face aux multiples interrogations sur la situation chaotique du pays, plusieurs ballons d’essai ont été lancé par ce dernier pour s’enquérir de la température politique nationale. Nombreux se sont pris aux et s’aventurier sur ce chantier truffé de métastases cancérigènes.
Se basant sur la prétendue poste de « Ministre délégué, commissaire général du Comité Adhoc de suivi des recommandations du dialogue nationale de 2015, le sieur Dominique BASSEYLA s’est lancé dans une diatribe teintée de contre sens pour détourner l’attention du peuple congolais sur les vrais enjeux de son avenir. Une suspension de la constitution ? Un gel ? ou une reforme induisant sa révision… Quoi qu’il dise, Monsieur Dominique sait qu’en rouvrant le dossier, c’est le Congo qui joue avec sa survie.
Dans une forme de nonchalance qui tranchait avec les urgences du moment et surtout se sachant protégé par le PCT et son Chef, Mr Dominique BASSEYLA a fait des propositions qui non seulement hérisse les poils des Congolais, mais prouve que certains de nos politiques sont loin d’avoir l’étoffe d’un homme conciliateur, rassembleur…. Parmi ces trois propositions c’est la création du poste de Vice-président qui fait couler beaucoup d’encre. Mr Dominique BASSEYLA ignore-t-il que la constitution de 2015 a été rejetée par l’ensemble des Congolais et il ne tient que par la barbarie politique des membres du PCT ? ignore que les conclusions de son pseudo dialogue de 2015 n’a été adopté que par une minorité qui ne lui donne aucun droit de faire de telles propositions dangereuses ? Ou simplement ça serait simplement la mise en orbite du plan d’usurpation ou de conservation de pouvoir.
On a des politiques qui s’amusent avec la vie des Congolais, seulement il serait très imprudent de libérer les maux d’une boite de Pandore a la congolaise. Cette situation des conflits interne crée déjà incluant les technologies politiques hors de contrôle parmi les menaces existentielles du lendemain des Congolais aux côtés des guerres de succession qui n’annonce.
Nulle intention de ma part de m’aventurer sur le degré des risques qu’auraient la mise en œuvre de la moindre de ces mesures catastrophes.
Deux de ces maux se démarquent parce qu’ils représentent, au mieux des menaces risquant de perturber tous les aspects de nos politiques, au pire ils pourraient bouleverser notre existence même : le refus de la population de se soumettre à cette reforme parce qu’elle est imposée et non concertée. Le déclenchement d’une guerre en interne entre les futurs prétendant à la succession qui exhibent leur armada de conquête.
La conséquence de cette idiotie serait la multiplication des conflits devenant plus compliqués et plus meurtriers dénonçant également la dégradation de la situation NORD-SUD au plus haut depuis 28 ans, les attaques constantes contre les droits humains et l”impunité endémique dont font preuve ce gouvernement s’empireront.
Mr Dominique BASSEYLA, ne serait-il pas plus sage de sursoir vos propositions pour se lancer dans une voie de la réconciliation entre les Congolais ? Ou seriez vous aussi naïf pour ne pas voir la ou vous entraine Mr SASSOU NGUESSO ? Observez le nombre de fois que SASSOU a manipulé les Congolais, devant une crise abyssale entrainant les finances congolaises dans une spirale mortifère, SASSOU nous a offert la vente des terres au RWANDA qui a occupé nos esprits pendant qu’il se débrouillait à éteindre le feu. Sa future candidature en 2026 est un hic vomissant pour les Congolais, seulement on se perd dans des considérations non essentielles du genre être candidats en 2026, ou la création du poste de Vice-président. Tout ceci concours a une seule chose, laisser le champ libre à SASSOU en 2026.
Peuple congolais ne regardez pas plus loin que la région de la LIKOUALA laissé à l’abandon pendant que SASSOU se transformait en VRP pour des mariages scandaleuses couteux pour ses enfants.
Il faut également s’inquiéter du chemin vers lequel pourrait mener la réorganisation politique, que ce soit dans les partis d’oppositions qui seront quadrillées que dans la société civile ou il vous sera interdit de se prononcer en dehors du parti. C’est verrouillage en bonne et due forme de notre façon de penser et d’agir pour notre pays. Ne regardez pas seulement la prise illégale de nos terres, il sied de voir les conséquences à venir pour enfants. Nos terres ne sont pas à la famille NGUESSO
Mr Dominique BASSEYLA, le Congo n’a nullement besoin en ce moment précis de la Création d’un poste de Vice -Président, mais d’une concertation pour définir les modalités de la résolution de la crise politique. A savoir la révision du fichier électoral. Le reste c’est de l’amusement politique. Le CONGO n’a pas besoin d’un vice-président qui sera nommé pour changer le triste quotidien des Congolais. D’autant plus les pedigrees de BOUYA et Celui de Christel SASSOU sont connus : le vol, rien que le vol.
L’erreur politique de Mr Dominique BASSEYLA, c’est son choix du déni. SASSOU NGUESSO a divisé le Congo. Ses erreurs de calcul ou choix délibérément faits ont engendrés les conséquences actuelles que subissent le pays. Les différences entre OYO et le reste du territoire, entre les soi-disant élites des grandes villes et les classes travailleuses qui se sentent trahies par l’establishment politique de la capitale sont aujourd’hui exacerbées.
Jean Claude BERI