LASSY MBOUITY, opposant politique, a été retrouvé à la rivière Madoukou
Aux dernières nouvelles, onze jours après son rapt par les éléments de services de sécurité du pouvoir, monsieur LASSY MBOUITY, opposant politique, a été retrouvé à la rivière Madoukou dans un piteux état, manifestement torturé et supplicié.
Acte crapuleux et criminel qui rappelle les supplices infligés à Augustin KALLA KALLA proche collaborateur de monsieur André OKOMBI SALISSA décédé à la suite de ses tortures.
Une réaction forte des forces vives de la nation est en préparation.
Par ailleurs, nous appelons la communauté internationale, les partenaires bilatéraux et multilateraux du Congo-B de se saisir de cette situation.
À suivre.
Guy Magloire Mafimba Motoki
Coordonnateur PCRC.
Paris le 21/05/2025
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De la part d’un citoyen épris de justice
Brazzaville, mai 2025. L’air y est lourd, empuanti par la peur et saturé du silence complice des puissants. Tandis que les vautours du régime se repaissent de leurs forfaits dans les salons dorés de la république volée, un homme gît, brisé, à même le sol, dans la fange de Madoukou Tsékélé.
Lassy Mbouity. Un nom, un cri, un symbole désormais crucifié par la barbarie.
Qui sont ces ordures cagoulées, ces “soldats de l’ombre” ? Des sbires sans nom, sans honneur, larves rampantes de la dictature, agents serviles d’un pouvoir moribond qui ne survit plus que par la terreur. Ils n’ont pas d’idéologie, pas même la décence de la haine assumée. Seulement l’ordre aboyé par le maître, le goût malsain de la souffrance infligée à autrui et l’impunité comme couverture.
Ce qu’ils ont fait à Lassy Mbouity n’est pas une bavure. C’est une méthode. Un rituel sordide. Une signature. Torturer, briser, humilier. Abandonner à demi mort, le corps tuméfié, nu, à la merci des regards. C’est là leur message : « Voilà ce que nous faisons à ceux qui pensent, à ceux qui osent parler. » Leur courage tient dans le masque, leur force dans le nombre, leur victoire dans la lâcheté.
Mais qu’ils ne s’y trompent pas. Ils n’ont pas tué une voix. Ils ont réveillé un écho. Le sang de Mbouity éclabousse les murs vermoulus du mensonge d’État. Son supplice crie dans les ruelles de Poto-Poto, hurle dans les consciences, et se grave à jamais dans la mémoire collective comme l’ultime preuve que ce pouvoir ne gouverne plus : il mutile.
À ceux qui, encore, banalisent, relativisent, détournent le regard : taisez-vous ou assumez. Vous êtes les complices passifs de ce théâtre sanglant. Vous êtes les censeurs mous du mal radical. Et aux ONG, aux citoyens debout, aux femmes et hommes encore debout : l’heure n’est plus aux prières murmurées, mais à l’indignation rugissante. Que l’humanité se lève et regarde en face ce régime cannibale qui se nourrit de ses enfants.
Nous ne demanderons pas justice. Nous l’arracherons.
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LASSY MBOUITY A ÉTÉ RETROUVÉ DANS UN ÉTAT MÉCONNAISSABLE !
L’opposant Lassy Mbouity, porté disparu depuis le 11 mai dernier, a finalement été retrouvé mardi soir à Brazzaville, au bord de la rivière Madoukou, à Poto Poto!
L’homme est vivant, mais dans un état très préoccupant. Son épouse l’a reconnu, suite à l’appel d’un inconnu.
Depuis la disparition de l’opposant, les autorités n’ont fait aucune déclaration.
On sait cependant que les services de police, auto saisis de l’affaire, et contactés par certaines organisations des droits de l’homme, n’ont pu obtenir la collaboration de l’épouse Lassy dans leur démarche d’investigation. La police qui affirmerait n’avoir aucune piste, entretiendrait, par ailleurs, l’idée d’une arnaque!
Humainement, on s’interroge bien sur les motivations du sort qu’on puisse réserver à cet homme, sans arme et ne représentant aucune menace. La sauvagerie dont a fait l’objet ce citoyen congolais, nous interroge sur la sécurité des individualités publiques.
© Arsène SÉVERIN
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L’horreur absolue ! On ne le dira jamais assez, le niveau de violence atteint par ce régime est parmi les plus élevés du monde des tyrannies. Bon an, mal an, il a bénéficié d’une relative impunité sur la scène internationale, malgré des mises à l’index régulières. Tout donne l’impression qu’il s’agit d’un régime somme toute préservé alors qu’il est engagé dans la répression massive et sanglante de sa population.
Le système barbare incarné par Sassou s’est une fois de plus illustré dans leurs œuvres qui mêlent le cynisme à la sauvagerie pure. Après Augustin KALA-KALA, les criminels poursuivent leur série macabre. De fait, c’est avec un cœur épris de compassion et d’angoisse que nous avons tous découvert l’étendue des sévices que Sassou et ses spadassins ont infligés à notre compatriote Lassy MBOUITY. Son état moribond nous renseigne sur le profil psychologique des membres de cette organisation criminelle ; déshumanisés, cruels, tous friands « du sang et des larmes des autres ». Etre capable de telles ignominies, dépasse tout entendement.
Les officines d’Oyo ont tout bonnement érigé la barbarie en meilleur levier pour soumettre les populations psychologiquement amoindries par les affres d’un pouvoir illégitime.
Il reste que, dans l’histoire des tyrannies, chaque fois que l’avenir d’un peuple est en péril, celui-ci sait exhumer cette force enfouie dans ses entrailles et relever tous les défis qui se posent à lui, notamment pour conjurer la peur et la perte totale liberté. C’est en cela que l’on reconnait la dignité et la force d’un peuple.
