Congo-Brazzaville : l’opposition tente le rassemblement à dix mois de l’élection ou non présidentielle.

Congo-Brazzaville :  l’opposition tente le rassemblement à dix mois de l’élection ou non présidentielle.

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Jean-Claude BERI

Jean-Claude BERI

Le paysage politique de l’opposition du Congo semble désormais tendre a une querelle inutile : le camp modéré présidentiel, l’opposition réunie au sein de la Coalition pour l’alternance pacifique et celle incarnée par l’opposition sans vision.

La sortie médiatique de MATHIAS DZON a eu le mérite de mettre sur orbite l’idée d’un possible changement ou d’une possible alternance a SASSOU en 2026. Talonné de près par la Fédération de l’opposition congolaise, qui sans contredire, les propos rassurant de MATHIAS DZON, a assurée dans une déclaration ferme et intransigeante contre le cumul des anti-valeurs accumulé par le gouvernement de Collinet MAKOSSO.  De même MIERASSA Clément n’est pas du reste dans ses multiples déclarations sur les vols et mauvaise gouvernance de ce pouvoir depuis 28 ans. Destin GAVET, Jean jacques YHOMBI OPANGO et DAVE MAVOULA, Washington EBINA en apportant une touche de jeunesse se sont exprimés avec une ferme rigueur sur la gouvernance de Mr Collinet Alphonse MAKOSSO qu’il juge catastrophique et détestable du point de vue de l’aggravation des actes de violations des droits humains.

A 10 mois de la présidentielle au Congo, est-ce un premier pas avant vers une candidature commune de l’opposition ? La rencontre de cette opposition que beaucoup souhaite voir se réalisé avant la fin de cette année pourrait aboutir au lancement d’une plateforme intitulée Coalition pour l’alternance pacifique au Congo-Brazzaville.

Le rassemblement a été initié par les anciens ministres Mathias DZON et DEMBA N’TELLO, auxquels se sont jointes plusieurs figures connues de la politique congolaise : dont les noms seront dévoilés plus tard.

Les absents notables sont les partisans des Partis qui ont une vision conciliante avec le pouvoir actuel ou une opposition de façade qui cache toujours un plan B destructeur pour le peuple.

Pour l’heure, nous demandons à tous ceux qui aspirent à un réel changement dans la transparence, la justice et l’équité.

Seule zone d’ombre a cette initiative heureuse, est l’insistance de la prédominance des egos. Sinon un acquis de principe est déjà adopté : SASSOU DOIT ACCEPTER DE NOUS ENTENDRE.

L’Election de 2026 « ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices », celui-ci s’inscrivant « dans une continuité historique faite de crises électorales générées par un système d’élections biaisé et un environnement politique délétère ». Dixit Mathias DZON

« Obtenir la réforme du système électoral »

Avant 2026, la Coalition pour l’alternance pacifique au Congo-Brazzaville, élargie aux autres organisations, personnalités, de la société civile qui sera prêts à adopter la démarche et surtout signerait une déclaration commune pour exiger des réformes en profondeur du système électoral.

Ce premier rassemblement, a rappelé Mr MATHIAS DZON, a adressé un courrier au chef de l’Etat pour demander un « dialogue politique » afin de garantir une élection « inclusive », « transparente » et « apaisée ». Le Pouvoir semble consentir à « l‘ urgence » de créer un cadre « permanent et non idéologique », pour « obtenir la réforme du système électoral congolais ». Coalition pour l’alternance pacifique au Congo-Brazzaville réclame notamment la révision de la liste électorale en amont du scrutin.

Il est temps de dépasser les egos et les contradictions secondaires et futiles.  Dans ce contexte, cet appel ne peut qu’avoir une résonance particulière au sein de l’opposition réelle. La situation actuelle, avec l’exclusion arbitraire et injuste de nos deux leaders MOKOKO et OKOMBI renforce l’urgence de cette démarche. Nous soulignons que les présidents Mathias DZON et DEMBA N’TELLO sont la l’écoute de tous les opposants

Verra-t-on la Coalition pour l’alternance pacifique au Congo-Brazzaville soutenir une candidature unique à l’élection présidentielle ? La question n’est pas directement abordée au cours des contacts. S’exprimant devant la presse à la sortie de MATHIAS DZON a jugé « qu’on n’en est pas encore là », mais a assuré que TOUS auront   le temps d’étudier tout ce qu’on va mettre sur la table ». Ça sera une coalition ouverte à l’opposition.

Plusieurs personnalités de l’opposition ne se sont cependant pas encore prononcées.

A suivre …

Jean-Claude BERI

Invité Congo : Destin Gavet, Mouvement Républicain (opposition)

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