CONGO-BRAZZAVILLE :   2024, l’année catastrophe pour SASSOU ET LE PCT, piégés par LEUR BOULIMIE du POUVOIR

 

Par :  Jean-Claude BERI

2024 aura été une “annus horribilis” pour SASSOU NGUESSO, piégé par sa logique prédatrice du pouvoir. Retour sur les moments marquants de cette année.

SASSOU voulait que ce soit l’année « de la Jeunesse « , il termine 2024 comme désarmé par sa propre promesse. “Annus horribilis”. Rarement l’expression aura si bien décrit un moment que les douze derniers mois du chef de l’Etat, englué dans la plus grave impasse politique des dernières décennies.

Une année de tous les records institutionnels violés, mais des records peu enviables : un gouvernement d’une incompétence monstrueuses qui s’est laissé berné par des accords de cessions ou vente (selon les points de vue) de terres au RWANDA. Un acte d’une haute trahison qui démontre l’étendue de l’immaturité politique du PCT.

L’échec des visites du Clan à BAKOU (AZERBAIDJAN) pour un prétendu contrat pétrolier qui s’est révélé n’être qu’une négociation d’achat d’armes de guerre et une recherche de niche fiscale pour les dignitaires au pouvoir. Malgré les aboyeurs du télé Congo qui ont en  a fait une victoire de la gigantesque machine à broyer des Fr CFA, force est de constater ce fut un déplacement couteux au résultats inexistants mais qui aurait dépouillé le trésor congolais de plus 253 milliard fr CFA.

« La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a été informée de la tragédie survenue au Congo Brazzaville ayant occasionné près de 37 morts et des dizaines des, blessés. Il s’agit d’une bousculade meurtrière survenue le lundi 20 novembre dans l’enceinte du stade Michel-Ornano de Brazzaville. » (1)

Ce drame que tous les Congolais déplore est la conséquente du chômage des jeunes, devenu endémique dans un pays producteur de pétrole ou simplement d’une incohérence gouvernementale voulue par le PCT. On n’en voit aujourd’hui la manifestation de ce plan macabre ou des jeunes recrutés sont simplement limogés ou radié et remplacer par des fils, cousins ou autres membres du Clan au pouvoir.

Pendant que sévissait le vol de plusieurs millions de fra CFA dans des résidences secondaires de membres du gouvernement, le gouvernement a préféré détourner son regard, alors on nous parle de près 300 milliards. Les ministres de l’intérieur, le chef de la police, la justice etc. Tous ont fait l’objet d’une cécité politique sacredisant la thèse que le Clan est intouchable donc non punissable. Voilà le message que ce gouvernement a rendu public.

Loin de résoudre la crise et face à ce marasme, SASSOU NGUESSO s’est gaillardement investit dans l’organisation des mariages de ces filles petits neveux et autres membres de sa famille en dépensant plus de 7 milliards de F CFA. De PARIS à BRAZZAVILLE, le Clan SASSOU a festoyé d’une manière insolente et deshumanisante devant le peuple congolais meurtris, affaiblis par la misère.

Cette tragédie 2024, celui qui nous sert de « Président » n’est ni metteur en scène ni acteur”, cette tragédie, il en est bien l’auteur par son activisme de préservation du pouvoir. Comme l’a si bien démontré le PCT, cet allié éternel dans la poursuite de la bêtise des « sassouistes. » Le PCT démontre aux yeux de la communauté internationale que la constitution congolaise n’est qu’un kleenex, qu’il peut froisser quand il veut. Un papier déchet qu’il peuvent recycler comme ils veulent.  Une preuve de plus que le PCT est un parti voyou, criminel

Une preuve matérielle que le PCT est un parti criminel, un parti des voyous, qui ne respecte jamais la constitution congolaise, à l’instar d’ailleurs de son chef de gang Sassou Nguesso, qui cumule les fonctions de chef de l’état dans le même temps président du PCT en violation de de la constitution congolaise. Demandez à ces voyous, évidemment un voyou c’est celui qui ne respecte pas la loi, dites donc à ces voyous de relire l’articleArticle 105 de la constitution congolaise du 06 Novembre 2015 . Article 105 : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat électif, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi privé ou public, civil ou militaire ou de toute autre activité professionnelle. Les membres du Gouvernement peuvent exercer des activités agricoles, culturelles, de conseiller local, d’enseignement et de recherche. » Perrin Jr

On ne le dira jamais assez « le PCT Le PCT est un parti politique voyou dont la seule vision est de voler l’argent des congolais pour rester éternellement au pouvoir. Hier, ils disaient vouloir “transformer le PCT de l’intérieur”. A ce jour, il ne fait l’ombre d’aucun doute que cet argument fallacieux n’avait servi qu’à justifier leur inconfortable statut de transfuges. Que l’on se souvienne de la vaste entreprise de démolition de l’Etat menée par ce parti, et l’on comprend aisément pourquoi n’y adhèrent que des gens véreux et sans convictions politiques établies. En effet et c’est prouvé, le PCT est le tremplin par excellence qui permet à tous les truands de la république d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat, sur la base d’une cooptation viciée, et ce, dans un pays ravagé par des détournements massifs de fonds publics, et une corruption devenue systémique et généralisée. C ‘est désormais chose acquise ! Ils peuvent se permettre tous les passe-droits et privilèges illicites qui naguère hantaient leurs désirs. Par exemple, jouer des coudes pour être le candidat unique d’une circonscription régionale et fixer soi-même les taux de participation et des résultats. Au ministre de l’Intérieur de les transformer en données officielles…et la boucle est bouclée ! C’est ça le parti-Etat. Et c’est pourquoi tant de malfrats se bousculent à son portail

2025, ce “millésime” vanté avec une pointe de grandiloquence par SASSOU NGUESSO «   ANNEE DE L’EMERGENCE » , avait pourtant commencé sous d’autres auspices en 2020., il promettait une “année de détermination, de choix, de régénération” et “d’espérance”. Et une année de ” fiertés congolaises”. Qu’en est -il aujourd’hui a 1 jours de 2025 ?

Fierté congolaise dit-il, de venir donner 6 milliards à la cérémonie de Notre dame de Paris sur la Seine qui a marqué les téléspectateurs du monde entier. Des fiertés fous alors beaucoup s’interrogeaient sur cette arrogance qui asphyxie le peuple congolais.

Autre maître-mot de ce mois de janvier 2025: « la reconstruction  de la Nation », que promet SASSOU NGUESSO se gosille a marteler  dans ses vœux mensongers sonne bien évidement faux et sonne le clash de la fin.

Elle est déclinée « ad nauseam » en un chapelet de promesses mensongers : croissance économique, industriel, africaine, étatique, civique, académique, scientifique, technologique, agricole et même démographique. TOUT EST FAUX

À grand renfort de communication, les stratèges SASSOUISTES esquissent le sens des nominations fantaisistes, d’une boude inexcusable, d’un vol très répréhensible, Pourtant on trouve le courage et l‘audace de venir déverser le « sens patriotique et le vivre ensemble. » Non,  les Congolais ne vivent pas avec le Clan SASSOU.

“Les autorités congolaises et trois entreprises industrielles ont manqué à leurs obligations au regard des normes nationales et internationales concernant le droit à un environnement sain et d’autres droits humains, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport analysant les possibles conséquences de déversements de pétrole et d’émissions de fumées sur la santé et la situation socio-économique de communautés locales.

Ce rapport, intitulé « Dans l’ombre des industries en République du Congo », met en lumière des cas de déversements de pétrole causés par les activités de deux entreprises pétrolières ayant affecté les sols et les sources d’eau, ainsi que les émissions de fumées liées aux activités d’une entreprise de recyclage de plomb et d’aluminium dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. Le rapport souligne également l’accès insuffisant aux soins de santé et à l’eau potable des personnes vivant à proximité de concessions pétrolières dans la zone côtière. » (2)

2025 doit être l’année, justement en tant que nation, et non en tant que corps décomposé en tribus communautaires, qu’ils pourraient s’attaquer à ces débats essentiels. La faillite de la gouvernance SASSSOUITE, au lieu de retourner les Congolais les uns contre les autres, vouloir créer entre eux une fraternité illusoire , bien que fragile, parce qu’elle concerne la protection des intérêts de quelques personnes. La prise de conscience d’avoir un destin commun est la première étape de la formation d’une véritable nation qui, sans nier la réalité communautaire, serait capable de la transcender.

Les manifestations qui se dessinent an quotidien ne sont pas forcément gage d’un avenir radieux, mais elles sont l’indispensable prélude à la possibilité d’en inventer un autre que celui que promettait le statu quo d’un système en déliquescence. Le plus dur reste à faire. Il faudra essayer de changer le modèle d’un pays qui fonctionne comme cela depuis des décennies, depuis même la nuit des temps, par certains aspects. Est-ce possible, compte tenu de l’esprit revanchards des uns, où les assabiyas n’ont besoin que d’une étincelle pour segmenter une nation qui a pourtant largement intérêt à rester unie ? Plusieurs négations peuvent-elles désormais faire une nation ? Ce sera peut-être cela, finalement, le miracle Congolais

Jean-Claude BERI

(1) Congo-Brazzaville: le drame du stade Michel d’Ornano,  conséquence d’un chômage endémique

(2)  https://achpr.au.int/fr/news/communique-de-presse/2023-11-30/communique-presse-tragedie-stade-dornano-brazzaville#:~:text=La%20Commission%

 

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