L’agace tout le monde : Hugues Ngouélondélé sous le feu des critiques

Le climat est lourd dans le sport congolais. Depuis l’arrivée d’Hugues Ngouélondélé à la tête du ministère des Sports, la tension ne cesse de monter entre les fédérations, les athlètes et l’administration.
Le handball, jadis vitrine du pays, ne participera même pas au Championnat d’Afrique — faute de soutien et d’organisation. Le football congolais, lui, est paralysé par les luttes internes et les interventions politiques, tandis que le championnat national est quasiment à l’arrêt depuis deux ans.
Le basket-ball congolais n’a plus pris part à une compétition internationale depuis 2017. Quant au karaté et aux autres disciplines, ils survivent sans financement : les primes annoncées disparaissent au Trésor et n’arrivent jamais aux athlètes.
Au lieu de redonner vie au sport, Hugues Ngouélondélé multiplie les signatures de façade — contrat avec Lyon, projet Matuidi — pendant que les infrastructures tombent en ruine et que les fédérations s’étouffent dans le silence.
Des infrastructures en ruine et un ministère sans cap
Le sport congolais manque de moyens, mais surtout de vision.
Les stades tombent en ruine, les centres de formation ferment, les installations sportives sont à l’abandon.Au lieu d’un plan national de réhabilitation, Ngouélondélé s’illustre par des promesses vagues et des déplacements médiatiques.
À Brazzaville, le centre de formation national est pratiquement détruit, pendant que le ministre court après des signatures symboliques à l’étranger. Le sport, censé unir la jeunesse, devient le miroir de la mauvaise gouvernance : beaucoup de bruit, peu d’action.
La colère des fédérations et des sportifs
Aujourd’hui, toutes les fédérations sportives — football, basket, judo, handball, karaté, athlétisme expriment leur ras-le-bol.
Beaucoup dénoncent un ministre plus politique que sportif, déconnecté des réalités du terrain.
Son arrogance, ses blocages et son favoritisme ont fini par agacer tout le monde.
Des cadres du sport affirment ouvertement que s’il occupe ce poste, ce n’est pas par mérite, mais par proximité familiale.
Il ne comprend ni la gestion du sport moderne, ni les besoins réels des athlètes. Et pourtant, malgré les échecs répétés, il reste en place, soutenu par un système où la compétence n’est plus un critère.
Le peuple sportif en a assez.
Les fédérations étouffent, les joueurs fuient, les stades se vident.
Et pendant ce temps, le ministre agace tout le monde.
















































































































































































































































































































































































