Le Congo Brazzaville doit se réveiller !
Jean-Claude BERI
Pareil à une poule décapitée, ce pays part dans tous les sens et sans savoir où il va, et il y va très vite. Personne aux commandes (trop de chefs tue le chef), cacophonie d’intérêts contradictoires, inflation de manœuvres, vol a répétition, bluff, absence de stratégie, poker de tricheurs où chacun, tour à tour, prétend changer la règle en cours de partie et manipulation sur manipulation pour dominer. L’unique enjeu de ces gesticulations monstrueuses n’est en définitive que la manipulation du bon peuple du Congo-Brazzaville, qui a cru naïvement, un certain mois d’Octobre 1998 [1998, après l’assassinat de la jeune démocratie du Congo], exprimer ses désirs et se voir ce pays prendre son envol économique. Vaut-il mieux écrire : « les » peuples ?
Car ce sont deux populations différentes, deux cultures à nombre égal mais difficilement compatibles, qui avaient à l’époque confronté leurs aspirations et joué en masse de leur visibilité. Il était déjà clair qu’aucune des deux parties ne pourrait ni convaincre l’autre, ni lui imposer sa vision, ni proposer de projet fédérateur. Trop de peuple tue le peuple. Depuis, de déclarations véhémentes en contre-déclarations enflammées, le langage politique a épuisé les registres. De la courtoisie affectée à l’injure la plus vile, des basses dramatiques aux stridulations narquois : « BA MBOCHIS BA NIAMA » « BA BAKONGO NA ZOBA » on est enfermé dans une tour inextricable de haine et de détestation insolite. Le politique en tire profit de cette naïvement meurtrière. Il tue au nom du peuple, mais garde le positif de cette guerre pour lui. Il assassine pour son pouvoir mais le mal revient au peuple.
Nous avons connu trop de scène dramatique dans notre pays pour en conclure que cette manipulation a trop duré et trop fait couler le sang des innocents. Aujourd’hui on est victime de « Trop de peuple tue le peuple ». Depuis, de déclarations véhémentes en contre-déclarations enflammées, le langage politique a épuisé les registres. De la courtoisie affectée à l’injure la plus vile, des basses dramatiques aux stridulations narquois, le congolais perd le Nord. Il se réjoui de voir une armée dite républicaine descendre pour face la chasse aux autres congolais, sans aucune injonction judicaire, juste une dénonciation de faux congolais, de fauteurs de troubles, d’assassins…
Le militaire se vante, bombe le torse … Après les défaillances criantes apparues le 4 mars 2012 après avoir été soufflé par la déflagration dans un dépôt d’armes et de munitions, le quartier de Mpila, à Brazzaville, attend sa reconstruction. , l’armée congolaise .Le pouvoir a compris qu’il était assis sur de la braise. D’où le renforcement de la DGSP et de la GR , aujourd’hui les seules unités a de détenir les armes HIGH TEC les plus sophistiquées., s’est félicité le général BOKA de la GR , à la tête de la garde présidentielle..
Une armée à deux vitesse est en train de s’installer à BRAZZAVILLE ( CONGO) Les nouvelles armes hypersoniques « invincibles » dont la DGSP et la GR vantent les mérites depuis deux ans : drones, système de défense hypersonique « suivant sa cible comme un météorite » : une opposition sans arme, missiles au rayon d’action illimité, arme laser ou missile Avangard. Cette arme « absolue » qui aurait été déployée pendant la guerre du POOL, pourrait filer à vingt fois la vitesse du son et serait capable, ce qui semble sans équivalent, de changer de cap et d’altitude à l’approche de sa cible pour esquiver les missiles antimissiles. La DGSP Et la GR doivent aussi se doter cette année du missile lourd balistique intercontinental de cinquième génération Sarmat pour contrer la réaction des voisins trop revendicatif. Ça peut paraitre comme de la fiction, malheureusement SASSOU est en train de créer un ETAT MILITAIRE a son IMAGE d’homme violent.
SASSOU aime détruire mais refuse de reconstruire. C’est à son image. « Les bébes noirs » sont responsables de leur égarement dans la société congolaise et doivent en quelque sorte répondre de leurs actes. Mais, on l’a vu, beaucoup de congolais souffre de cette chasse a l’homme stupide et inhumaine. Le militaire ne le protège plus, mais poursuit a quette de perdiem pour chaque « bébés noirs » assassinés. Ou est la justice dans de telle conditions.
Cette parenthèse m’amène à conclure que le peuple congolais doit se ressaisir et prendre la mesure de ce qui se passe en termes d’atteinte a l’unité nationale et la sécurisation du Congo tout entier. Dans nos précédentes publications nous avions démontré les échecs et la manipulation de cette opération couteuse en terme humaine et matérielle.
Le PCT est confronté devant une réalité indémontable. Comment vont-ils justifier les 14.000.000.000 milliards portés disparus des générations futures ? Comment accepter qu’un responsable de la sécurité intérieure se vante avoir tué les populations dans le POOL sans être inquiétés (Jean Dominique OKEMBA) qui est plus KULUNAS ? Comment faire accepter aux congolais qu’il y a des « bébés noirs autorisés » comme le groupe d’AMBENDET GILDAS qui se pavane a BRAZZAVILLE et les autres qui sont sauvagement massacrés dans les rues poing liés derrière le dos.
SASSOU continue de tromper les Congolais. Il n’y a pas deux peuples inconciliables car la souffrance et la misère n’est pas sectaire.
Peuple congolais, nous n’avons pas deux peuples pour un pays : C’est la manipulation de SASSOU. Il y pas de NORD ou le SUD il y a qu’un peuple : celui de la dignité, de la constance, de la vérité. Dire « que veut le peuple ? » Ça un sens lorsqu’on se bats ensemble pour la survie et la libération.
Lorsque SASSOU créée son armée à 38 généraux au moins , tous du NORD c’est de la politique car c’est bâti sur du sable mouvant. Je demande à la vraie armée de prendre ses responsabilités.
Lorsque les finances sont pillées par des parents et parentés, ils ne sont pas sanctionnés parce que leur sort est scellé par la justice du peuple qui les sanctionnera. Ne jalousez pas ceux qui volent et se font passez pour de nantis. leur richesse est tachée de sang et de sacrifice inimaginable. C’est une richesse illusoire. La vraie richesse vient de la sueur et des sacrifices permanent consentis par l’effort au travail.
Il vaut donc mieux se dire que le souverain peuple congolais se réveillera.
Une issue est encore possible. Il ne s’agit pas de s’adapter aux restrictions, comme nous y invitait récemment Pierre NGOLO, mais de relancer notre énergie créative, mettre en commun nos compétences pour contourner les obstacles malsains. Face au manque, installons des alternatives durables, aux dérives d’un pouvoir qui est incapables de nous débarrasser en premier lieu des mafias, des prédateurs financiers aux clos blancs. Pour ne citer que ces maux dépendances, ils sont maintenus que pour servir les intérêts des cartels du Clan. Elles appartiennent à une époque bientôt révolue.
Le gouvernement brille par son absence et par son incompétence l peuple crie sa misère et déplore sa pauvreté grandissante, le pouvoir leur offre des balles tirées par une armée a la solde du tyran. Drôle de pays !
Jean-Claude BERI
