LE DERNIER PORTRAIT DE LA BARBARIE POLITIQUE AU CONGO : UN MESSAGE CLAIR DU POUVOIR DESPOTIQUE QU’IL NE RECULERA DEVANT RIEN COMME PAR LE PASSÉ

Félix Bankounda-mpele

Que faut-il retenir du dernier événement politique au Congo, en l’enlèvement, l’incarcération pendant une dizaine de jours, les effroyables tortures et humiliations puis, enfin, son jet comme une ordure dans le dépotoir de Madoukou dans la ville-capitale, Brazzaville ?
Le message est clair, et puisque ce n’est pas la première fois que le pouvoir despotique et criminel fait sa démonstration dans le genre, cela signifie, à quelques mois de la prochaine FARCE ÉLECTORALE, que, comme par le passé, “nous n’hésiterons pas à recourir aux mêmes moyens pour conserver le pouvoir” !
En même temps que cela démontre le degré de barbarie de ce pouvoir ainsi que sa nature décomplexée face au crime, c’est aussi l’aveu, si cela était encore nécessaire, qu’il reste conscient de son inaptitude à gagner une élection dans des conditions normales et régulières. C’est l’évidence même et, en allant chercher dans les précédents de la vie politique congolaise depuis plus de quatre décennies que Sassou Nguesso règne et fait régner la terreur et le crime comme mode de gouvernement, nous en faisons ici la démonstration et les illustrations.
L’occasion était propice, l’actualité obligeant, d’essayer de décrypter le dernier séjour, à la fin de la semaine dernière, de Sassou Nguesso à Paris, chez Macron. Pourquoi ce séjour terne, ostracisé, boudé par les médias français ? Pourquoi la classe politique française a semblé ignorer ce séjour alors qu’elle sait que notre homme fragile, frustré et hyper complexé affectionne être reçu en grande pompe ? Pourquoi le principal dossier, la question d’un accord judiciaire tant mis en exergue par le clan au pouvoir pour tenter de noyer la fameuse affaire des Biens Mal Acquis a-t-il été jeté à la poubelle par Macron ? Disons tout de suite, pour ce dernier, que cette prétention relevait de l’imbécillité quand on sait que les questions relatives à la justice, dans tout État démocratique, relèvent du domaine de la loi, c’est-à-dire du législatif, et ne pas savoir que depuis bientôt un an, Macron a perdu la majorité, que plus de 60% de la majorité de l’assemblée lui est hostile et qu’il ne pouvait absolument pas satisfaire leurs caprices même si par hasard il le voulait, démontre à quel point un demi siècle de pouvoir n’a pas permis à ce petit monde de comprendre les rouages d’un État démocratique !
Pour le reste, je vous prie de suivre notre interview, sur ces deux principaux sujets comme sur cette nouvelle catégorie d’escrocs et mercenaires qui démarche dans nos collectivités locales, pour demander aux populations locales d’adopter une motion solennelle demandant une nouvelle candidature de leur Porte-Malheurs à la présidentielle ! Après quarante-deux ans au pouvoir sans avoir réussi à leur fournir et satisfaire les simples besoins animaux et de décence que sont l’eau, l’électricité et la santé ! Et comme si Sassou Nguesso a vraiment besoin des votes de la population pour être ‘élu’ ! Alors que les deux épisodes de son accès au pouvoir, en 1977-79 et 1997, tout comme son exercice quand il y a accédé, démontrent magistralement le contraire !
QUEL MONDE ! 🙄🤔😐

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *