
LU POUR VOUS
Le ministre de l’intérieur Raymond Zéphirin Mboulou vient de violer la constitution après avoir radié le parti de Clément Mierassa et celui de l’ancien président Joachin Yhombi Opango, il est allé outre que les institutions judiciaires du pays.
On ne dissout pas un parti politique comme si c’était une association des vendeurs de manioc de Mpouya, et tout ça dans le but d’empêcher l’opposition congolaise d’organiser les primaires, ou de designer tout simplement de façon consensuel, un candidat commun qui sera massivement soutenu par le peuple.
Vous l’aviez bien compris, c’est une manœuvre sordide et anticonstitutionnelle pour écarter les principaux partis politiques de l’opposition, afin de pousser les leaders des dits partis, à se positionner, en tant que candidats indépendants, à l’élection présidentielle de mars 2026.
Cette stratégie a été mise en place pour les asphyxier financièrement et de les empêcher recevoir accès aux aides qui pourraient venir de la diaspora et des amis du Congo.
Le ministre de l’Intérieur se croit tout permis, après avoir volé des milliards de francs CFA à la caisse congolaise d’amortissement (CCA) en 1990, ce voleur de deniers publics était recherché par les services de sécurité, donc le fugitif qu’il était hier est devenu le ministre tout puissdont de l’intérieur. En effet, ce charognard des finances publiques avait disparu de la circulation pour aller se planquer à Mpouya, sa ville natale, où il a construit quelques maisonnettes pour corrompre les jeunes désœuvrés de Mpouya, et qui dans leur imaginaire le venèrent comme un demi-dieu.
Or, pendant la traversée du désert de Sassou-Nguesso, ce dernier avant besoin d’argent pour commencer à mettre en pratique son plan machiavélique contre la démocratie congolaise, et le voleur Zephirin Mboulou lui avait apporté une aide substantielle en donnant les yeux fermés, une partie du magot volée à sassou-nguesso, pour former les cobras et déstabiliser le pouvoir du président démocratiquement élu, Pascal Lissouba.
D’après la constitution de 2015, le ministre de l’Intérieur à lui seul n’a pas les pleins pouvoir de radier les partis politiques de l’opposition, et de mon point de vue, le PSDC de clément Mierassa et le RDD de Jean-Jacques yhombi, doivent saisir la cour suprême pour annuler cette décision injuste.
Par conséquent, les Congolais doivent maintenant se réveiller, car il est inacceptable qu’un ministre de l’intérieur, de surcroit voleur, puisse se réveiller un matin et décider de radier des partis historiques qui ont façonné l’histoire du Congo à quelques mois de l’élection présidentielle.
Et pour éviter les confusions de ce genre, il serait temps de décharger le ministre de l’Intérieur du dossier des partis politiques et de confier la responsabilité des partis politiques à une commission ou une direction général chargée des partis et des élections, qui dépendrait soit de l’Assemblée nationale, soit du ministère chargé des relations avec le parlement. Cet organe sera dirigé par une personnalité indépendante et se chargerait de gérer les partis politiques et pourrait saisir le ministère de l’intérieur ou la cour suprême selon les manquements à sanctionner.
Ceci dit, nous demandons au ministre Mboulou de rétablir immédiatement les partis politiques de l’opposition qui ont été radie dans leurs droits les plus fondamentaux, car lorsqu’on a accepté de jouer le jeu démocratique, on ne peut plus soutenir une telle idée loufoque qui enfreint les droits et les libertés dans le pays.
Mais, le fait de supprimer les partis politiques, quoi que inactifs selon le ministre de l’intérieur a un nom, cela s’appelle une censure démocratique, et faire le ménage au niveau des partis politiques, comme veut nous faire croire le voleur Mboulou, est en réalité une opération d’obstruction de la démocratie pour museler ceux qui ont des idées contraires de ceux qui sont aux commandes.
Sous d’autres cieux, un ministre qui passe outre les institutions juridiques par mégarde ou par malice doit démissionner, ou simplement forcer de partir par le chef du gouvernement .
Si le ministre Mboulou ne réagit pas à cette publication, nous exigerons sa démission dans les prochains jours.
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