
L’opposition doit se réunir autour d’un projet politique clair.
Clément MIERASSA est-il l’homme du choix ultime ?
Jean-Claude BERI
Le temps passe mais n’arrive pas à guérir les maux qui consument graduellement l’opposition congolaise, toutes tendances confondues. Pièges solitaires stériles, manque abyssal de discernement doublé de choix politiques incorrects qui frisent la ridiculité, duels à couteaux tirés entre leaders sont les vieux démons de l’opposition à la veille du scrutin présidentiel. Comme on l’as vu la sortie Médiatique de MIERASSA sur TSATY MABIALA et la réponse de ce dernier a ouvert les hostilités. Les deux hommes s’abstiennent donc – au moins pour un temps – de prolonger la controverse qui les oppose depuis le départ de Pascal LISSOUBA et qui avait été notamment alimentée par l’actualisation du programme commun cohérent.
A l’évidence, au sein des opposants, la camaraderie et la synergie d’action ont volé en éclat. Conséquence ? L’opposition a perdu du poids et toute sa crédibilité. Bien que le diagnostic soit inquiétant, DAC PRESSE s’autorise à donner des pistes qui peuvent conduire à la rédemption et surtout à l’union sacrée.
Je persiste et signe, les partis de l’opposition doivent incessamment s’unir pour un meilleur rendement à l’élection présidentielle qui se profile. C’est une évidence, on ne peut pas gagner seul Il est impérieux de prendre conscience qu’aucun parti politique au Congo, que ce soit de l’opposition ou du pouvoir, n’est capable de relever, à lui seul, les grands défis auxquels notre pays est confronté.
LE FOC (fédération de l’opposition Congolaise) toute seule, ne pourra pas gagner cette élection, quel que soit ses efforts de rédemption et de reconquête du peuple. Il lui faut une coalition avec les autres. Autrement nous assisterons à une cette pagaille devenue virale de boules puantes et anesthésiantes.
Le groupe de travail mis en place par la coalition MIERASSA devrait enregistrer les propositions de modifications avancées par chacune des formations partantes. Sans aller dans les détails, pour ce qui concerne les institutions, chacun est apparu d’accord pour s’en tenir au contenu de la version issu de la conférence national souveraine de 1992, qui certainement subira quelques modifications vu le contexte évolutif de paysage mondial. Il lui faut une adaptation plus moderne.
Une rédaction commune en revanche doit été adoptée à propos des grands sujets, les projets soumis par MATHIAS DZON serait un bon début de discussion. Le temps presse il faut présenter au peuple non pas seulement vos bonnes intentions mais bien un projet sur lequel, il s’alignerai avec la personne qui sortira du choix ultime qui est le votre pour choisir un leader unique pour tous.
On le sait qu’individuellement, vous n’avez aucun poids. Mais ensemble, nous représentons quelque chose, un poids que les Congolais reconnaissent. La coalition est un don du ciel pour le Congo. Pour rien au monde, DAC PRESSE n’abandonnerait pas la coalition de l’opposition, un regroupement que tous les leaders devraient se soumettre.
C’est vrai que nous traversons des moments difficiles, c’est inhérent à la politique. Il faut que les Congolais nous aident à la consolidation de la coalition que d’aller vers sa destruction.
Pour gagner, il faut jouer sur deux (02) leviers. D’abord, les forces de l’opposition doivent se rassembler autour d’un projet politique clair, d’un candidat unique dans le cadre d’une organisation commune.
Ensuite, les conditions d’organisation des élections doivent être transparentes. Ce ne sont pas les moyens d’y arriver qui manquent. La coalition est porteuse d’une dynamique qui répond aux aspirations d’une large majorité des Congolais et c’est à cela qu’il faut que l’on revienne. Pour ceux qui trahiront, leur sort sera jugé par l’histoire commune d’un peuple et surtout par la volonté populaire. Faites cela, nous serions toujours derrière vous pour vous accompagner
Pour les forces au pouvoir, la liberté est un instinct de survie. Ils ont tout fait de la dénaturer, de la foisonner à leur conceptualisation.
Pour nous peuple congolais, la lutte pour la liberté n’est pas quelque chose qu’on doit assumer ou résoudre : la liberté doit être défendue, sinon nous sommes perdus.
Nous sommes le peuple et notre choix est : SANS UNITE DE L’OPPOSITION , NOUS N’IRONS PAS AUX ELECTIONS DE “QUI PERD GAGNE”
Jean-Claude BERI