
Suspension de la Fecofoot, symbole d’un état cliniquement mort.
Jean-Claude BERI
Hugues NGOUELONDELE, un homme lige de Denis SASSOU NGUESSO, va-t-il continuer à présider le ministère des Sports ? Telle est la question que se posent beaucoup de Congolais amoureux du ballon rond. La suspension de la FECOFOOT n’est pas une surprise ne soi, au regard de la gestion chaotique de ce département par la gente familiale qui s’est érigé en maître absolu du terrain. C’est ce qui inquiète élus, juristes et congolais lambda depuis que le président de la République l’a nommé maire de Brazzaville maire de Brazzaville en février 2003, sa volonté de voir Hugues NGOUELONDLE siéger au sommet des sages de la république s’est réalisée. La partialité, l’indépendance, et même la compétence de l’ancien maire de Brazzaville, fidèle parmi les fidèles de l’hôte de MPILA, sont pointées du doigt. Ou plutôt son statut de gendre du président Denis Sassou-Nguesso joue -t-il en sa faveur ?
Autrement comment comprendre qu’un homme dont l’incompétence et la penchant la corruption n’est plus à démontrer qui a défiguré « BRAZZA LA VERTE en BRAZZA LA POUBELLE » par une politique désastreuse de la ville de BRAZZAVILLE soit récompensée en le plaçant au ministère des Sports ? À qui vraiment incombe la responsabilité ?
L’humiliation pour le monde du Foot congolais n’est pas seulement due à l’incompétence et à la gestion amateurisme de Hugues Ngouélondélé et de ses manœuvres visant à déstabiliser le président de la Fécofoot, Blaise Mayolas ayant entraîné la FIFA de suspendre la Fédération congolaise de football. Une situation inédite dans l’histoire du football congolais. Habitué au résultat catastrophique, Hugues NGOUELONDELE, n’a pas trouvé mieux que de rajouter
« On peut rester 20 ans sans jouer au football. Et on peut aussi passer 40 ans à la tête du pays sans avoir un projet cohérent, mais demander encore 7 ans de mandat supplémentaire tout en sachant que l’on n’a plus rien à proposer… Allons seulement….. » dixit Marion Michel Madzimba Ehouango
L’impunité des membres du Clan placé au sommet de la nation conditionne les actions impactant la république. « On peut tout faire dans ce pays, il est à nous et rien ne nous arrivera ». Par contre on peut usurper les moyens d’actions, traînées l’honneur du pays dans la boue, le mépris, l’injustice, l’impunité sont devenus vos critères d’appréciation.
Rien d’étonnant, c’est juste la concrétisation des chapelets des bêtises de SASSOU. Lorsque vous avez un ministre des Sports qui prône de désenvoûter les terrains de foot pour un meilleur résultat au lieu d’encourager les joueurs a plus de rigueur et de discipline, le résultat parle de lui-même, allons seulement…
C’est un vrai foutage de gueule. Un conflit entre le bureau exécutif et le comité ad hoc est à l’origine de la suspension humiliante du pays et le ministre nous parle de 20 ans sans jouer au foot. Il est sérieux ce mec ! As-tu attendu 20 ans pour ruiner et défigurer Brazzaville ? AS-tu attendu 20 ans pour piller et organiser les festivités grandioses du mariage de ton fils ? Non c’est plus important que de s’occuper du Foot.
Ce qui se passe au ministère du Sport est a l’image de la nation. Les responsables ont compris pour rester ministre et continuer de bénéficier les avantages, il faut plaire a SASSOU quitte à prendre des décisions dérisoires, indignes.
Le problème du Congo ce ne sont pas des ministres ou les directeurs, C’est la tête du pays qui est pourri. Il y a quelque chose de pourri au royaume de SASSOU. Tout pue la lâcheté, la traîtrise, l’intérêt clanique, le compromis avilissant. Les médias sont tellement somnolents qu’ils ne s’indignent même pas de l’effondrement de l’Etat devant les nouvelles minorités ethniques, quand elles exhibent leur couleur de peau pour exiger les excuses des Blancs. Certains congolais ont déjà oublié le scandale politique d’une succession annoncée, d’une injustice en lien constant avec le pouvoir dans la chute du patriotisme Le Congo se meurt……
“Rien ne trahit plus crûment la mollesse d’un gouvernement que sa capitulation devant les techniciens véreux “. Pourquoi avoir laissé faire….
La léthargie de l’Etat s’explique par le fait que ceux qui doivent agir ne le font pas, ils attendent que le chef décide. Partout où le regard se porte désormais, la violence est là au quotidien. Elle n’est plus seulement sociale. Elle est devenue raciale, identitaire, communautaire. Elle est revancharde pour ceux qui se réclament du sassouiste. L’effacement de la volonté populaire face aux affrontements entre communautés incorporées a l’ésotérisme malsain, n’a été qu’un symptôme d’une capitulation plus générale qui gagne, comme un virus, le sommet de l’Etat. Le poisson est en train de pourrir par la tête. La relève est urgente.
Jean-Claude BERI
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