DGSP, GR , Police et Gendarmerie , maintien de l’ordre, qui est responsable ?

DGSP, GR , Police et Gendarmerie , maintien de l’ordre,  qui est responsable ?

Jean-Claude BERI

Sous prétexte de traque des « bébés noirs » la jeunesse congolaise est stigmatisée, insultée et brutalisée par une police militaire qui outre passe ses obligations. Nous ne nous laserons jamais de le dénoncer, au-delà du silence presque complice d’une opposition tétanisée et coopté d’avance pour les élections 2026.   L’exception de la sortie remarquée de Mathias DZON, on est presque à ce se demander si l’opposition n’est pas partie prenante a cette chasse. On peut tuer les jeunes tant qu’ils respecteront notre deal de Mars 2026, mieux vaut faire profil bas.

Au-delà des réseaux sociaux, qui ont en faient sa priorité, la majorité des congolais sont calfeutrés dans leurs maisons protégeant leurs petits intérêts se disant que « massacrer comme des chiens errants des citoyens congolais sous prétexte de « bébés noirs » est une descente vers des valeurs d’humanité universellement reconnue, ça cache autre chose.

Il faut noter que les Congolais qui d’habitude sont épris de paix et de justice sont aujourd’hui entrainés dans une dérive conditionnelle absurde du pouvoir pour intégrer dans l’opinion publique une certaine idée favorable à la violence et l’embastillement en dehors du cadre de la loi.

Pendant près de 28 ans, ils ont laissé se propager cette violence urbaine sans une aucune autre mesure de régulation coercitive. Simplement parce que certains officiels de la police et certains de l’armée, comme NDENGUET et OKEMBA utilisaient ces ressources comme des suppléants de la police. Dans tous les coups fourrés commis par ces jeunes, ils rétrocédaient une partie du gain au policiers ou à leurs chefs attitrés. Vous l’avez certainement remarqué ou du percevoir que certains policiers ou militaires, percevant un salaire normal de 180.000 à 250.000 fr CFA, bâtir des infrastructures ou complexes hôteliers  équivalent aux salaires « exorbitants » des cadres de la société privée entre 3.000 000 000 et 5.000.000.000. Ce qu’il faut signaler ici c’est le flux des gains des agents de l’armée qui seraient au-dessus de la normale.

Cela devrait interpeller les autorités et les contrôleurs des finances publiques pour suspicion voire corruption ou vol, peu importe. Seulement aucune enquête n’a été diligenté sur ces faits. On a continué d’ignorer, faisant du policier et des « bébés noirs » les rois du Congo. C’est la police et l’armée qui ont généré cette pagaille qu’on tente d’éradiquer aujourd’hui. Car la stratégie ne marche plus, « les bébés noirs » ont grandi et leurs besoins également.

Donc au lieu de s’attaquer aux paisibles populations, s’en prendre aux petits menus fretins des citoyens « les bébés noirs » se sont dit pourquoi pas s’attaquer aux gros morceaux. Et là, ce qui était un problème des petits congolais devient un problème de tous les Congolais sans exception.

Il y a eu des Congolais démembrés, des femmes éventrées et leurs enfants tués sur place, des populations visitées chez eux et tuées toutes ces opérations « commandités par leurs chefs avaient un seul but semer la peur au sein de la population, creuser le sillon de la peur au sein des foyers afin de contrôler des possibles révoltes et maintenir les populations aux statuts des gens apeurés et dépourvus des capacités de discernement. Personne ne s’en doutaient que « les bébés noirs » pouvaient s’en prendre au premier cercle du pouvoir.

Et là, le pot s’est renversé. Oubliant qu’on ne mord pas la main qui te nourrit la vengeance du pouvoir ne s’est pas fait attendre. La traque est lancée et le massacre est proclamé. Seulement pourquoi TUER au lieu de les arrêter et les laisser s’exprimer ?

La facilité avec laquelle, la capture, l’assassinat, la destruction et le saisissement des biens des « bébés noirs » s’opèrent aussi facilement  laisse les congolais perplexes. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour arrêter ce fléau ?  Curieusement la police qui se désengageait par faute de moyens se retrouve curieusement appuyés par la DGSP et de la GR au-devant avec des moyens dépassant la traque d’une ville en émeute.

Le peuple veut la santé et l’éducation, ont scandé les dizaines de manifestants brandissant des drapeaux congolais dans le quartier de NGAMBADIBOU, au Nord de Brazzaville , la capitale congolaise, où la mobilisation commence a prendre forme  dans le calme, d’après un journaliste de l’AFP.

D’autres rassemblements pacifiques ont eu lieu à OUENZE et TALANGAI, selon la presse locale, impulsés par jeunes révoltés, sans affiliation politique.

Avant cette nouvelle soirée de mobilisation, les jeunes révoltés rejettent toute forme de violence  et exhortés les manifestants à respecter le caractère pacifique  de leur colère.

Les récentes affaires de violences policières pendant des opérations de maintien de l’ordre sont très discutable et conduisent le rejet des policiers.

Parfois, certaines séquences judiciaires permettent d’obtenir des informations utiles pour comprendre le fonctionnement de la chaîne de commandement. Mais ces moments restent peu nombreux. À s’interroger sur le fonctionnement de la chaîne hiérarchique lors de telles opérations. En effet, au cours d’une manifestation ou d’un rassemblement dans l’espace public, les interventions policières ne sont pas facilement lisibles pour le manifestant. Ainsi, il n’est jamais évident, pour une opération de maintien de l’ordre, de déterminer où sont prises les décisions qui déterminent l’action policière sur le terrain. Rares sont les bonnes analyses expliquant la façon dont la police gère les foules et maintient l’ordre dans l’espace public.

Or, depuis 1998, notre Police fonctionne comme une vraie mafia, les fauteurs de troubles ne sont inquiétés que très rarement et certains jeunes honnêtes sont très vite assimilés aux délinquants causant ainsi des bavures telle les arrestations, les emprisonnements et les massacres de CHACONA.

L’interdiction des manifestations obligeant les jeunes à désobéir reste à comprendre pourquoi, car manifester est un droit fondamental garanti et protégé par le droit international, notamment à l’article 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Nous y reviendrons….

Jean-Claude BERI

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