Seule la force des convictions inspire le respect par le travail, toujours le travail

Seule la force des convictions inspire le respect par le travail, toujours le travail

« Avoir l’âme ou la vie chevillée au corps »

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Jean Claude BERI

« Nous croyons très fortement que le mal congolais sera traité par la conscientisation de nos citoyens à ne promouvoir que l’excellence et les idées novatrices tournées vers le développement. Si chaque région trouve dans la concrétisation de son projet de développement un apport bénéfique, le Congo sortira grandit de ses épreuves. C’est pourquoi un peuple transcendé par le courage, la volonté de lutter pour la reconquête de sa dignité humaine est une force inébranlable. Une belle leçon universelle et respectable preuve que la manipulation ne peut résister durablement contre le réveil des consciences. Et pour cela on n’a pas besoin d’être un ministre pacotille ou un larbin lèche pieds. Seule la force des convictions inspire le respect par le travail, toujours le travail. C’est notre seule récompense pour notre Congo englué dans la mise en avant des antivaleurs. Nous résisterons aussi longtemps que DIEU nous gardera sur terre ».

Cela fait 28 ans que j’observe, avec stupeur, nos propres lacunes à s’unir. Il ne me paraît pas faux d’avancer que la société civile congolaise est disparate et totalement engluée dans les considérations mesquines de politique politicienne. Il ne faut pas trop espérer sur une adhésion massive. Apprenons à compter d’abord sur nous-mêmes. C’est-à-dire sur les femmes et des hommes de valeurs. Nous nous connaissons assez bien et aujourd’hui, nous savons comment il serait possible de fédérer nos efforts. C’est déjà une victoire sur la peur et la politique inerte qui brille au sein de cette société civile congolaise. Le but est de montrer notre détermination à aller vers l’avant pour résoudre la crise politique et stopper la dérive actuelle de dilapidation des biens publics. Agissons donc avec efficacité et mettons en avant les actes qui correspondent à notre volonté d’agir.

Cette idée fait un consensus sur lequel il est possible de s’unir. Le problème est que, comme je le dis souvent, tous les congolais sont presque tous politisés, chacun a son idée,  son mentor, son programme et veux être calife à la place du calife. Beaucoup de congolais   ne combattent plus pour les idéaux mais pour les profits et avantages personnels. Ils sont pour beaucoup dans la compromission et la traitrise. Cette situation crée souvent une discordance nuisible dans la transmission des messages politiques. On vise pourtant tous, enfin en grande majorité, la même chose. Mais lorsqu’il s’agit de s’accorder pour unifier nos exigences et nos efforts, on est souvent confronté à la difficulté de parler d’une seule voix.

C’est dommage

Jean-Claude BERI , DAC

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