Aux sources du GÉNOCIDE en cours dans le département du Pool :
Le fratricide non assumé du président Marien Ngouabi

 

Extrait de La Lettre du Pool n° 004 : publié le 1er décembre 2017, p. 2.
ISSN 2490-9955

 

Liminaire : Quelques documents historiques de première main permettent aujourd’hui de jeter un regardcritique sur les assassinats de mars 1977, ainsi que sur les bases idéologiques mensongères du principal acteurde ces fratricides en masse que connaît la République du Congo, depuis cette date jusqu’à ce jour. Cette tragédie tropicale est relatée par des extraits d’acteurs, qui de près ou de loin ont participé à ces événements.

LEKOUNZOU Justin : Extrait d’un article paru dans Afrique Éducation, n° 364 du 16 au 31 mars 2013.
(…) Venons-en maintenant à l’assassinat du président Marien Ngouabi. (…) La mort du président Marien Ngouabi, a entraîné l’exécution d’illustres personnalités parmi lesquelles, le président Alphonse Massamba-Débat et le cardinal Émile Biayenda. Toutes ces personnalités auxquelles il avait été attribué à tort l’assassinat du président Marien Ngouabi, ont été sacrifiées sous l’autel de l’ambition d’un homme parmi les plus cruels et les plus sanguinaires que l’Afrique ait jamais connu, à savoir, le président Denis Sassou Nguesso. Ce dernier alors ministre de la Défense et de la Sécurité, en 1977, a été le principal instigateur de la mort du président Marien Ngouabi, voire son principal commanditaire. (…)

Docteur KOUKA MBEMBA : Déclaration à la Conférence Nationale Souveraine de 1991.
Je ne peux pas vous dire comment tous ces gens sont morts. Mais là, je dis quand-même, il ya quelque chose qui ne va pas. Vous coupez la carotide à quelqu’un qui largue sur place 6 litres de sang. Et le bonhomme arrive propre habillé comme moi. Il a des trous dans le dos, et la tenue qu’il porte n’a pas de traces de trous. Là je dis NON! C’est pour cette raison, Monseigneur, président de la Conférence, que j’ai demandé hier ici que ceux qui ont assisté hier à la mort du président Marien Ngouabi, et qui ont transporté le corps, viennent nous dire ici quand, où et comment Marien est mort
et le moment où il est arrivé à l’hôpital militaire. C’est ce trou là pour lequel j’ai demandé une
explication. Je n’ai jamais vu un cadavre tué de cette façon et aussi propre, Monseigneur. (…)

A lire ici

https://dacpresse.fr/wp-content/uploads/2025/03/Assises-nationales_NgouabiAssassinat-1-1.pdf

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