Le PCT a l’agonie ouvre des brèches de ripostes indigestes.
MOUYONDZI ne tombera pas sous prétexte de 350 millions volés et qu’on aurait remis à Claudine MUNARI.
Jean-Claude BERI
L’appel au vote pour SASSOU fonctionne comme un supplice chinois. Car le candidat rejeté du pouvoir PCT à l’insupportable talent d’alimenter, chaque jour un peu plus, les faits que l’on aurait de ne surtout pas voter pour lui, tellement il incarne un projet de régression et d’incohésion sociale. Et chaque jour un peu plus, il donne du crédit à la possibilité d’une catastrophe démocratique. Ce qu’il faut à tout prix éviter.
Pour quiconque a des valeurs ancrées à démocratique et rêve d’une République démocratique et sociale et unitaire, le vote pour SASSOU fonctionne comme un supplice chinois. Car le candidat SASSOU et le système qui le soutient ont l’insupportable talent d’alimenter, chaque jour un peu plus, les raisons que l’on aurait de ne surtout pas voter pour lui, tellement il incarne un projet de régression et d’incohésion sociale, tellement aussi il symbolise ce système oligarchique congolais qui anémie notre démocratie. Mais c’est comme une terrible et implacable fatalité : le rejet légitime que suscite cette candidature, l’aversion quasi-viscérale qu’elle engendre dans ce qui reste du « peuple de démocratique » rend aussi chaque jour un peu plus possible l’insupportable perspective d’une victoire de l‘incompétence et l’idiotie.
Pour sortir de ce piège, il n’est donc d’autre solution que de réfléchir sereinement. De tâtonner. D’avoir les uns envers les autres cette capacité d’écoute et de bienveillance que certains courants de l’opposition ne pratiquent qu’avec parcimonie. De mutualiser l’immense débat, désordonné mais précieux, qui se fait jour depuis que l’on a appris avec effroi, que SASSOU NGUESSO rebriguerait un énième mandat. Cet immense débat dont DAC PRESSE se fait, non seulement à être la caisse de résonance ou l’organisateur, aussi bien dans son journal que dans son quotidien, le miroir d’une campagne de rejet de cette candidature..
Après beaucoup d’autres, je voudrais donc dire modestement le regard que j’ai, pour ce qui me concerne, sur les terribles évènements que nous traversons. En même temps que mon opinion sur le meilleur moyen de sortir de ce piège.
Un premier constat, me semble-t-il, s’impose à l’esprit : cette histoire terrible que nous vivons, et qui pourrait se conclure si nous n’y prenons garde par une catastrophe démocratique sans précédent depuis Marien NGOUABI, par le renversement de la République, est la chronique d’un sinistre depuis très longtemps annoncé, celui d’un PCT qui a accompagné l’émergence d’un pouvoir centré sur le vol organisé, de plus en plus tyrannique. Le PCT qui a d’abord mollement résisté à ce basculement vers un vol systémique, une tyrannie du capital sur le travail ; puis qui a accompagné ce basculement ; et pour finir qui l’a accéléré brutalement, avec l’aide de zélés hauts fonctionnaires. Dont, au premier rang, Denis Christel SASSOU NGUESSO.
Très vite, quand ce pouvoir issu du sang des congolais a commencé, le « peuple démocratique », ou ce qu’il en reste, a pu ainsi comprendre qu’une histoire grave était en train de se jouer. On a pu deviner qu’au-delà des maladresses d’un homme, d’une opposition, qui n’a jamais été à la hauteur de ses responsabilités, au-delà des reniements et revirements innombrables dont on pouvait l’accuser et du climat crépusculaire dans lequel SASSOU a entraîné tout le pays, c’était un événement historique auquel nous assistions encore aujourd’hui : les dernières convulsions du parti congolais du travail, qui est entré en agonie se font de plus en plus visible. SASSOU a décidé de ne pas partir seul.
Ce sentiment que le pays arrive à un point de bascule de son histoire, ou du moins de celles des démocrates, a d’ailleurs très vite cheminé dans les esprits. Progressivement, c’est devenu une forte évidence : quelque chose d’irréparable, voire d’irréversible, s’est produit depuis l’accession du PCT au pouvoir. Depuis bientôt quarante ans, ces derniers ont souvent plaidé des circonstances atténuantes pour justifier leurs erreurs ou leurs reniements et réclamé à leurs électeurs de leur faire confiance, envers et contre tout. L’opposition battu leur couple présidentiel actuel après leur défaite fanfaronnade dont il a forcé les Congolais à se nourrir des safous et KGUANGA durant tant d’année ne s’est pas arrêté là. Puisqu’ils ont décidé d’assassiner Brice Parfait KOLELAS en 2021 et programme de récidiver avec Claudine MUNARI en 2026.
La toile ne s’est même pas enflammée face à ce qui parait être un FAKE NEWS du PCT, connaissant leur méthodes et fonctionnements. MOUYONDZI ne se fera pas » baiser » pour 350 millions de Fra CFA. SASSOU le sait et le PCT également. La pressions qu’exerce monsieur NGUIMBI François et son association les MINANGA d’accompagner SASSOU au sommet de sa bêtise n’a pas reçu d’approbation de MOUYONDZI. De même les populations de MOUYONDZI n’ont pas amis donné leur accord pour la rencontre des ressortissants de la BOUENZA tenue par Monsieur TSATY MABIALA.
En tentant vainement de convaincre ou d’acheter MIERASSA, le PCT a jeté son dévolu sur MUNARI, mais MOUYONDZI connait « sa mère » et ne tardera pas a remettre les points sur « I » sur ce discrédit ignoble que le PCT tente et tentera encore sur plusieurs candidats de l’opposition.
Nos lecteurs posent les questions suivantes :
- Pourquoi MUNARI s’est-elle alliée à TSATY MBAIALA dont l’alignement sur les idéaux de régression de SASSOU n’est plus à démontrer ?
- Pourquoi avoir répondu favorable à la rencontre des ressortissants de la BOUENZA, dont on sait qu’ils sont d’accord avec le PCT et aussi seraient sous les autres de TSTAY MABIALA ?
- Pourquoi ce silence qui sonne comme un aveu de culpabilité devant l’accusation sordide d’avoir perçu 350 millions pour vendre MOUYONDZI et accompagner SASSOU ?
- On le sait tous que depuis sa création, le Must a toujours émargé à la majorité présidentielle, il y a rien de nouveau si l’information serait crédible, les enquêtes en cours le prouveront et nous vous diront tout.
Nos lecteurs ont absolument raison de se poser ces questions qui logiquement suscitent de fortes interrogations.
On le sait tous avec l’atomisation du POOL, le PCT cherche ou tente de mettre MOUYONDZI dans sa gibecière. Le meilleur moyen qu’il ont trouvé sera de discréditer MUNARI, jeter son honneur aux chiens. Seulement sa réponse ne se fera pas attendre longtemps. Car ce n’est pas MUNARI qui crucifie le Congo, ce n’est pas MUNARI qui vole et sort du pays sans être inquiété ce n’est pas MUNARI qui a dépensé plus 5 milliards, pour un mariage à DUBAI, honni par le peuple Congolais.
Le PCT a gardé une rancune tenace face à son échec aux législatives de 2022. Cela démontre que MOUYONDZI restera, tout au long de son histoire, ou de l’histoire du pays, une localité qui affirme son originalité et ses valeurs pour des choix nobles. MUNARI refusant les compromis de façade et assumant pleinement ses convictions de lutte ne saurait se laisser embarquer dans cette sordide corruption Que « Par sa résistance MOUYONDZI a mit en échec le dessin obscur du PCT . Les “Bembés” ne se contenteront pas de réagir à la domination qui leur est imposée ; ils lui assignèrent des limites à ne pas dépasser » dixit Félix Bankounda-Mpélé
Cette distraction qui fait sourire certains n’est autre qu’une tentative de brèche ouverte par sassou et le PCT. Cela est simplement un moyen de s’assurer un séjour tranquille en France dans les prochains jours. Ceci pour éviter de répondre aux questions cruciales du TRESORGATE, sur l’arrestation de l’opposant LASSY MBOUITY, sur la prétendue mission de son gouvernement à l ‘étranger alors qu’il répondu à son vrai chef ainsi que la moitié du gouvernement et du système au pouvoir. Lui ne contrôlant plus rien on l’as tous zappé!
Pour terminer, Peuple congolais dans sa longue histoire, l’opposition congolaise a souvent connu des pages sombres sinon honteuses, avant de rebondir ou de renaître. Mais cette fois, derrière la fin crépusculaire du PCT, c’est un événement historique auquel nous assistons : les ultimes convulsions de l’un des plus vieux mouvements, le PCT. L’onde de choc du discrédit qu’a causé sur l’opinion africains sur le mariage de Denis Christel et Nathalie MBUMBA SASSOU NGUESSO est loin d’être d’un épiphénomène. C’est déshonneur pour nous congolais, d’avoir laissé se produire cet affront à notre éthique et notre sens de la tradition. Je m’arrête là, car c’est avant tout un fait privé me dira t-on.
Il est temps que SASSOU comprenne que l’opposition a son élection en 2026 est une volonté du peuple. elle s’y oppose face à sa mauvaise gouvernance engendrée par ses choix incohérents et de son favoritisme qui a encouragé le vol et aggravé l’impunité.. La meilleure façon pour lui de s’en sortir est de libérer les prisonniers politiques JMM MOKOKO et OKOMBI SALISSA. A défaut de permettre l’organisation d’un dialogue réel et laisser libre court à une transition qui répondra aux doléances nombreuses du peuple congolais tu n’as plus rien à offrir et MOUYONDZI ne tombera pas sous prétexte de les 350 millions volés au peuple congolais que tu aurai distribué à MUNARI arrangerait un quelconque deal. .
Jean-Claude BERI
0652613712