
L’hypocrisie d’une future élection en mars 2026, les appétits s’aiguisent.
Jean-Claude BERI
Le Congo-Brazzaville cherche toujours une issue à la crise politique entretenue par le PCT depuis pour avoir la main mise sur les possibles alternative démocratique, mais ils sont nombreux à avoir un autre calendrier en tête : celui de la prochaine élection présidentielle en mars 2026.
Certains diront que je cherche à remuer le couteau dans la plaie. Pourtant la question est dans toutes les lèvres des Congolais, que verront-ils ? Qui va aller s’affronter à ce parti, qui tue dès qu’on le contrarie ?
Ni la date de la prochaine élection présidentielle, ni le casting. Et cette somme de points d’interrogation embolise la vie politique congolaise depuis quelques mois depuis des mois car tout le monde se prépare à tous les scénarios, chacun faisant passer son destin individuel avant le devenir collectif.
Le scénario le moins probable au départ, celui d’un dialogue pour mettre sur plan toutes les interrogations susceptibles de contrecarrer ces élections, semble aujourd’hui une mission impossible dans l’opinion publique. Il y a encore quelques semaines, les Congolais doutaient sur une prise de conscience de SASSOU NGUESSO, mais force est de constater face aux blocages des petits leaders du PCT qui ont décidés de faire le forcing face aux risques de censure auxquels vont être exposés ces élections dans les conditions exigées par le PCT. Ils sont de plus en plus nombreux à ne pas voir d’autre issue. Déjà on nous annonce les noms de certains accompagnateurs du PCT, ceux-là mêmes qui ont toujours critiqués mais finissent par accepter la victoire du PCT contre les nominations de basses échelles. Le pays ne s’en sortira pas de cette manière de faire la politique. Il serait temps que l’opposition se ressaisisse et organise une vraie résistance.
La future élection participe au désordre actuel
Pour les conforter NTOUMI et KIGNOUMBI KIA BONGOU s’installe dans les esprits des Congolais avec une idée de renouveau du Congo à élection imminente en faisant savoir qu’il est déjà à la recherche des parrainages et qu’ils plancheraient sur ses futurs tracts et affiches, comme si tout était en règle pour des élections transparentes. D’autres ressassent le discours « contraignant » des prisonniers politiques comme un projet politique. Il nous faut pourtant une méthode et un plan stratégique nouveau pour faire a la machine PCT. La cavalerie solitaire dont ferait preuve l’opposition sera un signe de leur de leur incompréhension ou d’une alliance contre le peuple ? “C’est du peuple et donc par une décision démocratique que viendra le dénouement heureux d’une situation que chacun déplore”, Le peuple l’a dit à plusieurs reprises que ce gouvernement a failli dans sa mission de restaurer, dynamiser, apaiser, et entreprendre le désamorçage des inégalités.
Aller aux élections dans ce contexte ça serait participé désordre politique et économique que connaît actuellement la vie politique congolaise. Les candidats potentiels se refusent à faire des alliances entre eux afin de ne pas obérer leurs chances de l’emporter en mars 2026. Honnêtement quelles chances auront-ils, sans une varie mobilisation générale de la population ?
Claudine MUNARI MABONDZOT, qui aurait dû être un soutien naturel de l’opposition et donc faire vivre le socle commun, n’a eu de cesse de batailler presque seule contre le PCT dans le dossier des Ventes de nos terres aux Rwandais. Si un sujet comme celui là n’a pas pu vous éveiller, le peuple s’interroge pourquoi serait-vous candidat ? Pour défendre quoi et surtout pour qui ?
Le forçage médiatique plus au moins réussi de Clément MIERASSA sur le même dossier des TRERRES VENDUES AU RWANDAIS n’a pas fait bouger les lignes ce qui agace et inquiète la population.
Le FOC et quant à lui s’est opposé presque immédiatement à l’incarcération illégitime de MOKOKO et OKOMBI tout en faisant d’eux des candidats potentiels afin de défendre les acquis du Congo exemptés de l’incompétence et du pillage systématique. Enfin, l‘UPADS se refuserait, pour l’instant, pour ne pas passer pour traître aux yeux de ses électeurs face a ses accointances stupides avec le PCT.
Enfin que peut faire un YUKI, malgré son dynamisme, son engagement irréfutable, sa résistance des militants infaillible reste pourri par la tête. Triste sort pour Parfait KOKLELAS qui doit se retourner dans tombe en voyant en voyant ses efforts galvaudés par une bande d’opportuniste. Certains disent déjà MORT POUR RIEN.
L’échéance 2026 fige les camps
L’échéance de 2026 fige ainsi tous les camps dans une posture de précampagne et interdit des alliances pourtant incontournables pour gouverner dans le contexte actuel. Le Congo a besoin d’une révolution des mentalités et d’une coalition nationale contre le PCT.
La perspective d’une candidature de SASSOU en mars 2026, complique encore la donne. “La peur de ne pas être réélu, de déclencher des émeutes généralisées inquiètent tans les membres du gouvernement et l’opposition »
Impossible, par exemple, de voir a l’heure actuelle le FOC, DZON, MUST YUKI, UPADS s’émanciper de leur idéologies car c’est l’assurance pour eux de perdre de nombreuses circonscriptions.
Le PCT quant à lui prenne leurs distances vis-à-vis des présidents des PARTI, incorruptible et sème le désordre habituel DIVISER POUR REGNER car ils se savent noyer jusqu’au au cou dans l’impopularité et la faillite. Les petits partis satellitaires qui gravitent autour d’une opposition nouvelle font de même, fragilisant ainsi le socle commun d’opposition rassemblée. Personne globalement n’a intérêt à tendre la main à ses adversaires politiques, ni même à ses partenaires.
Les Congolais prennent leurs distances
Face à ces attitudes peu constructives, les Congolais prennent leurs distances vis-à-vis de la politique. Ils observent, doutant de plus en plus qu’il soit possible de sortir le Congo du bourbier dans laquelle elle est plongée depuis le retour sanglant de Denis SASSOU NGUESSO. De gouvernement démissionnaire en gouvernement démissionnaire, voilà déjà plus de 27 mois que le pays n’est peu voire pas gouverné. Et les mois qui viennent ne laissent rien présager de meilleur car, à part de chef de l’État, qui se croit indéboulonnable continue de jouer aux VRP dans les mariages couteux de ses petits-enfants, tout le monde a intérêt à laisser pourrir la situation jusqu’aux prochaines élections pour voir plus clair disent-ils. Seulement ils oublient très vite que pour voir clair faut apporter la lumière.
Jean-Claude BERI