
Pourquoi rebaptiser les rues de Bacongo ?
Pourquoi ne pas organiser un referendum et demander aux habitants de Bacongo ce qui leur plairai de faire…
Jean-Claude BERI
Au moment ou le monde évolue vers d’autres aspirations plus complexe et innovantes alliant le monde du développement technologique au monde numérique progressant ensemble vers un développement intégral et culturellement proches des africains que nous sommes. Ce débat proposé par la semaine africaine Faut-il rebaptiser les rues de Bacongo rappelant la présence française ? – La Semaine Africaine 2025 me parait d’une régression hallucinante. En quoi cela sera-t-il bénéfique aux congolais. Pourquoi s’autoflageller par un passé non glorieux qui ne fait que rappeler des souvenir de brutalité, d’exploitation et de misère, de traite Negrière.. . Non le congolais d’aujourd’hui n’a pas besoin de se souvenir des blessures qui ont hachurés son âme et son esprit.
C’est vrai, on vit mieux lorsque l’on sait associer son passé dans son parcours. Il n’est pas question ici d’occulter le passage de la France au Congo. il sera toujours une partie intégrante de l’évolution du Congo. Mais revenir sur un passé aussi terrible pour le congolais est absurde.
Ce qui me parait opportun c’est la construction d’un monument du pardon, un monument qui viendra tourner la page et certainement ouvrir une nouvelle qui sera celle de la construction d’un Bakongo plus proche de son histoire et reflétant une vision en symbiose avec ses aïeux.
Quelle serait la valeur ajoutée de rebaptiser la rue SAMBA PALA en JEANNE D’ARC ? Non, BACONGO est un quartier vivant dans la réalité actuelle, il lui faut des repères qui lui rappelle son existence dans le temps. Cette ruelle pris en exemple ci haut est resté la même depuis 1987, (date a laquelle j’ai pris congés de ma ruelle adorée). C’est-à-dire en partant du centre sportif jusqu’au marché de nuit, a part les crevasses causées par l’érosion des coups multiples des intempéries, elle est restée en terre. Est-ce que revenir à JEANNE D’ARC fera que cette rue soit goudronnée, électrifiée….
Le dernier séjour de Monsieur SASSOU NGUESSO à Paris aurait dû servir à initier ce changement ou à encourager plutôt cette volonté populaire des populations congolaise en particulier ceux de Bacongo de s’imprégner de son histoire en commençant par donner des noms congolais aux rues congolais.
Notre culture est assez riche pour ne pas en profiter comme il se doit. C’est un signe marquant que le Congolais refuse d’entrer dans l’ère de la rupture qui plane sur toute la société congolaise.
Le Congo Brazzaville de Sassou fait fuir les Congolais. Les causes en sont multiples ; le tribalisme en est une.
Étant donné que tout congolais n’est pas « Mbochi , » le choix de l’exil du congolais discriminé se justifie par le besoin d’exister autrement. .
Le tableau de signalisation des congolais étiquetés non conformes au régime du fait de leur patronyme contrarie ce débat . Le baptême Pctiste basé sur l’adhésion franc-maçonnique est un autre handicap idéologique pour l’intelligence neutre, taxée de sassouste.
C’est donc le système de mise en sécurité du pouvoir qui procède cette catharsis afin de faire du Congo Brazzaville est un village dont le centralisateur de routes les décisions administratives est Sassou ,chef incontesté des maux structurants , qui gangrènent la vie Congolaise ,la démocratie ravalée au rang de la timocratie ,de l’oligarchie et donc de la dictature..
En conclusion, soyons honnêtes, si nous proposons que le Congo Brazzaville ait une nouvelle capitale politique ? De grâce, ce pays est à construire et à moderniser, oublions l’héritage urbain colonial qui rappelle des démons du passé !
Nous ne rejetons pas ce qui a été fait de mémorable comme le SQUARE DE GAULLE. ¨pour rappel ce square fut inauguré le 16 août 1960, par le Président Fulbert Youlou, alors maire de Brazzaville et André Malraux, envoyé spécial du général Charles De Gaulle.».
Pourquoi ne pas organiser un referendum et demander aux habitants de Bacongo ce qui leur plairai de faire…
Le débat reste ouvert…..
Jean-Claude BERI