Le pays va mal ? Mais, les Congolais refusent « la kermesse des gouvernants-déchets » qu’on nous impose.
DAC Tout semble se détraquer au Congo si l’on se fie aux derniers événements politico-sociaux, même si le Congolais demeure un roc de confiance en son avenir
Les derniers événements qui ont marqué l’activité politico-social congolaise sont de nature à disgracier tout le pays. L’échec de la visite de SASSOU a Dubaï, affaire Sarah NDENGUET, affaire du viol de Mme ONDZIE, ls accords de la vente des terres et l’affermage et la distribution d’électricité…, pour ne citer que ces derniers, obscurcies l’image de tout un pays.
C’est à se demander qui dirige réellement le Congo-Brazzaville ? Serait-ce le clan SASSOU et son système mafieux ou les futurs prétendants aux différents postes régaliens qui s’activent pour saborder l’image de tout un pays ? La question mérite d’être posée.
Ce ne sont pas les réseaux sociaux, comme semble le prétendre les aboyeurs du gouvernement, qui sont à l’origine des déboires des différentes délégations qui ont lamentablement failli à leurs missions. Mais plutôt c’est la suite logique d’une série d’accumulation de mauvaise perception de gouvernance conduite par une équipe, non seulement des amateurs, mais également par un laxisme à la rigueur. Le pays va mal parce que nous avions à la tête des hommes et des femmes qui pratiquent la politique de la pyramide inversée. Tout est conçu pour leur propre intérêt. Notre économie se dégrade, des pans entiers de notre quotidien s’effondrent, un peu partout les inégalités se creusent, les violences s’accumulent. Les injustices, les inégalités et l’impunité prennent le dessus sur les institutions et l’autorité de l’Etat, les responsables encouragent cet état de fait pour sauvegarder un Larbin de pouvoir finissant. On est devenu un peuple ramolli, car on craint la répression militaire, la sanction discriminatoire. On préfère tous se recroqueviller sur nous-mêmes, médiocrement préoccupés par nos petites affaires personnelles. Malheureusement, il faut bien admettre que l’égoïsme nous concerne tous. Et le pouvoir en place l’a bien si bien compris et utilise tous les artifices pour contraindre le peuple a cette soumission humiliante.
Face aux multiples accusations, de plusieurs ONG, de détournement, lui et ses proches usurpent des millions de dollars, s’activent à conduire l’économie congolaise à une existence en sursis due à des choix pervers et totalement destinée à des profits personnels. Notre économie est infantilisé rendant les congolais amorphes et dépendant de quelques leaders malhonnêtes et manipulateurs… On se retrouve à vivre dans une société dont l’activité de la débrouille devient la norme. C’est la seule façon de survivre dans une société en plein sous-développement économique et bousculée par les inégalités.
Tout est de savoir si le peuple congolais a la capacité de se muer en un peuple vindicatif et prêt à faire valoir son droit à la dignité.
Dans un an Mars 2026 et le Congo sera toujours dans un désordre général qui le ronge depuis maintenant tant et tant d’années son quotidien. Pourquoi le peuple Congolais sombrent-ils de plus en plus dans une dégénérescence, une déchéance voire un déclin qui semble inéluctable ? Depuis tant d’années, que ce pouvoir, privent les Congolais de leur liberté, ne serait-il pas temps que l’on se prenne en charge ? Inutiles de ressasser les incompétences multiformes de ce gouvernement, mais je m’autorise ici, néanmoins à être critique vis à vis de mon propre. Peuple, un peuple dont je suis issu, un peuple souvent en errance, dépossédé de ses droits, mais toujours debout et déterminé, un peuple viscéralement attaché à ses traditions, un peuple fier de son identité… Un peuple bien vivant, car on ne meurt que de ses propres faiblesses.
Il faut savoir parfois être sévère envers son propre peuple, avec une grande sagesse, un peuple certes conquis, mais jamais n’a été soumis, un peuple qui en fait a besoin d’une lutte à mener pour se sentir exister.
Commençons par rejeter « la kermesse des gouvernants de déchets-imbéciles » qu’on nous impose. Sachons revendiquer notre droit d’être à la bonne table. Notre peuple n’est pas la guenille des kermesses que le clan au pouvoir appelle intimidations, l’économie nomme comme chantier des corrupteurs et pilleurs. Ce pouvoir est notre souffre-douleur car il nous a servi des œuvres d’art que l’on appelle monuments aux morts, POOL, 4 mars 2021, CHACONA, ORNANO….
Mobiliser la conscience congolaise n’est certes pas chose aisée tant il est vrai que celle-ci est diluée dans un fatras de divisions ou mauvaises volontés… A chaque velléité, le Congo répond par un sourire ou une colère. Le réveil que nous souhaitons à ce peuple s’embarrasse le plus souvent de détail que d’essentiel. Il n’y a pas de libération sans un sens de patriotisme aigue, c’est à ce niveau surtout que l’éparpillement est catastrophique. Le phénomène est directement lié au fait que le pouvoir actuel a enfermé la conscience congolaise dans une grille de F CFA . Il le noie dans un flot de slogans illusoires qui ont fortement marqué nos dernières générations.
Nous assistons à la prolifération des actes antirépublicains, les uns aussi sectaires et tout aussi ambigus que les mêmes bourgeonnements des partis dits d’oppositions congolaises. Tout se passe comme si le Congo ne pouvait se définir une ligne politique propre au Congolais, au tempérament de l’homme congolais. Le vrai congolais doit aller vers un nationalisme qui, en somme, n’est qu’une prise de conscience de celui-ci. Alors devons-nous, tous ensemble hurlons dans les oreilles des Congolais qui refusent obstinément d’ouvrir les yeux ou d’entendre ? Oui sans aucun doute en espérant que ce hurlement perce la brume dans laquelle trop de nos compatriotes se bercent.
Si nous combattons pour un idéal, pour une vision de la vie, nous combattons avant tout pour la survie du peuple congolais, pas pour un clan, ni encore d’une ethnie spécifique, de notre identité congolaise. RÉVEILLONS-NOUS !!!!! Heureusement, l’optimisme à l’égard de l’avenir du Congo ne semble pas être une question partisane.
DAC
Jean-Claude BERI