
Une clarification de la lutte s’impose.
Jean-Claude BERI
Par notre simple silence et nos regards fuyants, nous sommes tous coupables devant ces injustices qui ont lieu de façon récurrente autour de nous. Notre voix ne peut compter que si nous la faisons entendre… Une question me taraude l’esprit. Quand ils ont molesté BRUNO OSSEBI, quand ils ont tabassé et hachuré le corps de KALLA KALLA, hier ils ont encore t d’humilier ROCIL et le professeur NKOUA, et le POOL qui souffre le martyr des intimidations et brimades absurdes… Ma question est de savoir où sont passés nos grands hommes politiques qui viennent parader sur Facebook, quand il s’agit de faire la fête… Où sont passées nos grandes dames politiciennes, nos ministres et membres du PCT qui se disent hommes de paix et de Dieu ?
« Quand ils sont venus chercher MOKOKO, Je n’ai rien dit, c’est entre eux
Quand ils sont venus chercher OKOMBI , Je n’ai rien dit, c’est entre eux
Quand ils sont massacrés les paisibles populations du POOL, Je n’ai rien dit, Je ne suis pas du POOL ( et pourtant)
Quand ils privent les retraités de pensions, Je n’ai pas protesté, je suis encore jeune.
Quand ils pillent nos richesses, brisent nos rêves, condamnent nos jeunes à la mendicité, Je n’ai pas protesté, Je ne fais pas la politique.
Puis ils sont venus violer ta fille, ta mère, ton frère, ils ont pris tes économies, ton avenir, Et il ne restait personne pour protester. »
Car tu n’as jamais été là pour le combat commun. C’est ensemble que nous vaincrons ou mourrons ensemble tête baissée dans l’humiliation permanente. On oublie souvent que la dictature n’a pas de couleur, elle frappe partout où sa violence doit s’exprimer. Nous sommes qui acquiesce tout . « Un peuple qui a peur est un peuple qui est dominé. » Roch Carrier
Aujourd’hui en plein 21e siècle, le Congo-Brazzaville vit une tragédie économique orchestré par le chef de Clan SASSSOU qui nomme, décore et maintien les voleurs en poste. Il a fait graver sur le marbre la notion de l’impunité et de l’éthique d’OYO au somment de l’Etat comme pour bien marquer qui est le « Roi du Congo »
Nommé par décret présidentiel du 9 novembre 2024, comme directeur général adjoint chargé de la trésorerie centrale, Armel Silvère Dongou dit Zidane », relevé de ses fonctions par le conseil des ministres du 18 avril 2025, est l’objet d’un mandat d’arrêt international, émis le 25 avril, par le parquet du Tribunal de grande instance de Brazzaville, «pour des faits de détournement de fonds publics». En dépit d’une interdiction de sortie du territoire, décidée contre lui, toujours par le parquet, le mardi 22 avril, l’ancien trésorier central a pu quitter Brazzaville, pour la France, par le régulier d’Air France, à l’Aéroport international Maya-Maya, le soir du même jour, après sa passation de service au Trésor public.
Pourtant selon la rue de Brazza, il serait demandé au procureur de la république de surseoir sa demande. Quel mouche pique en ce moment SASSOU NGUESSO ? Serait-il en train de se désavouer ? L’on se souvient dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre 2018, le Président congolais avait déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ». Denis Sassou-N’Guesso avait rappelé que la Haute Cour de Justice qui venait d’être installée dans ses attributions devait être urgemment dotée de textes de fonctionnement, afin de s’atteler à sa mission de poursuites de hauts fonctionnaires en délicatesse avec la loi. « Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Les têtes tomberont certes, mais dans le respect d’une justice indépendante, expurgée de toute pression », a-t-il dithttps://lesechos-congobrazza.com
Aujourd’hui nous sommes en face d’un scenario rocambolesque de rétropédalage du pouvoir en place. « Ils savent qui je suis ce que j’ai fait ou pas, je rentrerai à Brazzaville pour m’expliquer ? » dixit Armel
Là encore les opposants attitrés comme les TSATY MABIALA et sa Bande observent silencieux assis dans leur fauteuil de soie bien accueillant. Ils attendent l’ordre de MPILA pour se prononcer. Et on nous demande de faire confiance en ces personnes qui ont tout fait pour faire passer leurs intérêts en premier.
Les années passent, la dictature s’amplifie, mais nous n’avons plus besoin de le dire. L’ensemble des personnes s’opposant à la loi des armes, mais également à la loi de la corruption sur nos vies, l’ont bien compris. Nous, peuple martyrisé ne combattons plus uniquement un clan de vautours, mais l’ensemble du système inique et destructeur qui précarise nos vies, nous isole et nous détruit. Tel est et a toujours été notre objectif.
La démarche de TSATY MABIALA mérite d’être combattu avec force et énergie. D’un côté on nous vole, nous pille, nous massacre, on nous emprisonne et de l’autre on a des JUDAS qui viennent nous amadouer avec des paroles mielleuses pour nous vendre par derrière. Avons-nous besoin d’une élection en 2026 dans ces conditions ou tout est cloisonné pour faire perdurer la même galère ?
S’opposer avec diverses modalités d’actions ne signifie pas qu’il faut s’enfermer dans une contestation négative, car celle-ci nous enferme dans des clivages qui constituent des freins à notre combat. C’est ainsi une clarification de la lutte s’impose où diverses choses se construiront et s’expérimenteront de manière collective. Penser des nouvelles formes de lutte et d’action sont nécessaire pour ne pas s’enfermer et donner envie aux gens de nous rejoindre. Je demande que le peuple rejette massivement la coalition de TSATY MABIALA et donne de l’élan a celle que nous appelons de toutes nos forces MATHIAS DZON-MIERASSA-NTELO-KIGNOMBI KIA BOUNGOU.
« Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur. » Stendhal
Jean-Claude BERI
LE PSDC DE CLEMENT MIERASSA APPELLE AU RASSEMBLEMENT DE LA VRAIE OPPOSITION CONGOLAISE.