SASSOU et NTOUMI dans le jeu du poker-menteur.

Jean Claude  BERI

 

Il n’y a pour l’instant pas d’effet Bitsangou NTOUMI dans la vie politique Congolaise. Ce n’est guère une surprise et de toute façon, l’homme fort de MPILA n’a, à cette heure, rien mis sur la table qui serait de nature à changer la donne. Les réceptions des différentes forces politiques se multiplient et la constitution des caravanes des futurs rassemblement pour plébisciter SASSOU a déjà commencé sans qu’on en sache plus sur sa feuille de route.

Il faudra attendre que la table soit bien garnie pour en prendre encore plus conscience de l’ampleur de la manipulation. On en doute et ce ne serait pas vraiment une surprise. KIGNOUMBI KIA MBOUNGOU, JOE WASHGINTON EBINA et d’autres ont préféré mettre le frein pour l’instant, laissant NTOUMI avancé seul.

Beaucoup reste flou dans cette future élection et NTOUMI n’a pour l’instant rien clarifié de son côté. On a au moins compris que, ni l’opposition ni les la société civile et ni, bien sûr, le Congolais hostilement opposé à SASSOU (qui ont refusé de participer au moindre échange avec SASSOU NGUESSO) ne souhaite pas participer à l’élection 2026 biaisée d’avance. Mais se prépare à une alternance constructive.

Là ou tout le monde s’interroge est sur une participation à haut risque de NTOUMI dans ce délire a haut risque., serait-il le seul à avoir les couilles bien suspendues pour relever ce défi maléfique. Ou c’est du déjà vu ?

C’est un rituel entre SASSOU NGUESSO et NTOUMI, qui ne date pas d’aujourd’hui : de leur première rencontre secrète : poignées de mains interminables, grandes accolades et sourires amicaux s’enchaînent derrière les masques une alliance secrète. Seulement une chose a peut-être changé : SASSOU NGUESSO sait qu’on ne peut éternellement faire plier le POOL : Le seul département qui dérange réellement SASSOU s’après les officines du pouvoir. Il sait qu’il faut contenir le POOL pour grapiller des voix au Congo. Et la meilleure arme de SASSOU reste pour l’instant son alliance avec NTOUMI.

Pour l’heure, Il flotte au Congo-Brazzaville, comme un parfum de fin de cycle :  celui des voleurs, pilleurs en cols blancs. Les différentes associations de la «  sassoulogie » qui multiplient les rencontres secrètes se regardent en chiens de faïence. Les insinuations fusent. Les peaux de banane et les petits cailloux sont parsemés sur l’avenir du système. « Ou nous mourrons tous ou c’est moi. »

Quand a SASSOU habité par son ivresse du pouvoir distille les graines de la peur. Le sacrifice programmé des peuples du Pool est audible et ils sont directement menacés (…) Quand ce n’est pas le cas, cela devient plus problématique, mais la politique de la peur marche toujours », a déclaré un ressortissant du POOL « La politique de la peur qu’entretient SASSOU et NTOUMI, c’est la meilleure façon de faire obéir les gens. Mais c’est très dangereux, c’est la pire des politiques », a-t-il ajouté.

Alors que l’Afrique centrale envisage de s’abriter sous le parapluie nucléaire français ou la francafrique, la menace Rwandaise se fait de plus en plus pressante, l’indifférence n’est pas une option. Pire un abandon du Congo a la dérive des voyous.

L’enjeu militaire est devenu la pierre angulaire des élections futures Ne pas le comprendre, c’est se condamner à mourir debout. Il serait prudent de clarifier le « piège SASSOU-NTOUMI » qui une vraie bombe à déflagration pour le POOL.

Le constat est à la fois sombre et alarmant. Selon le dernier rapport de L’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA), publié ce mercredi, la moitié des démocraties du monde sont en déclin en cette fin d’année 2022. Ce qui se traduit par une multitude de symptômes, tels que l’affaiblissement des institutions démocratiques, l’atteinte aux libertés civiles, la corruption ou encore la remise en cause du processus électoral. Les échos 30 nov 2022

Malgré les informations alarmantes qui parviennent à toute l’opposition, on a l’impression qu’ils ont tous atteint d’une panique générale. Les opposants congolais se réveillent dans la panique la plus complète devant le DUO SASSSOU-NTOUMI notamment sur le recul des actions sur le terrain concernant la protection des civils. Il va arriver quelque chose qui était parfaitement prévisible : le remake des tensions meurtrières pour étouffer la déclaration des vrais résultats. Quand on confie notre sécurité à un duo maléfique, on n’est jamais sûrs qu’il viendra à notre secours le moment venu, si le prix à payer est trop élevé. Le Clan SASSOU a les moyens de nous faire très mal. Mais, il ne faut pas s’étonner de faire face à un tel dispositif mis en place pour assassiner les Congolais. La violence est dans l’ADN de SASSOU et NTOUMI c’est comme la peur, ça se nourrit d’un fanatisme absurde. LES DEUX VISANT LE SANG DES CONGOLAIS sous prétexte d’une élection dont les contours sont ficelés et arrangés pour les intérêts bien orchestrées des deux parties. Tous ceux qui ont pris cette analyse à la légère sont sous terre.

Le Pacte SASSOU-NTOUMI n’a jamais été dénoncé. Il est tellement scellé sur la vie des milliers de congolais qu’il faut sacrifier pour le pouvoir de SASSOU. Cela passe par un deal secret qui nourrit presque tout le monde. De MVOUMA, TCHIBAMBELELA en passant par NTONDO Gustave, la manipulation des ninja, des trafics commerciaux à  la guerre civile, tout est planifié  pour assouvir les intérêts mesquins de quelqu’uns écervelés.

Le Congo est en crise politique. Le sommet de l’État congolais est asphyxié, les gouvernements successifs sont instables, l’inquiétude, l’incertitude et la confusion envahissent les esprits. L’impunité devient la règle. De grandes questions, géostratégiques, technologiques, climatiques ou anthropologiques, sont en train de bouleverser le visage du Congo et notre vie quotidienne. Aucune élection ne sera crédible dans ces conditions. Pourquoi NTOUMI s’entête à y participer ?

En évitant les zigzags déroutants, en écartant les polémiques inutiles, en mettant en débat les questions cruciales sur lesquelles se jouent l’influence et l’hégémonie, en l’inscrivant dans le projet du peuple et dans les seuls états-majors, l’opposition contribuerait à alimenter le moteur pertinent d’une sortie de crise : le libre arbitre du peuple souverain. À lui de trancher, le plus vite possible, sans précipitation, mais sans report trop lointain dans le temps.

Il serait temps de tourner la page SASSOU-NTOUMI On ne peut avoir pour alliés des gens qui ont pour activité principale de nous tirer dans le dos »

A suivre….

Jean-Claude BERI

La volte-face de Ntoumi | Congopage

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