Congo-Brazzaville : Pays riche et pourtant impuissant de s’auto-développer.

Jean-Claude BERI

Le ministre Emile OUOSSO et Pape Mamadou Diop

Qu’avons fait au ciel pour mériter ce genre de traitement aussi rétrograde qu’humiliant? Le Congo serait -il incapable de se développer par des propres moyens ? Serait ce la faute des dirigeants corrompus, fainéant et de surcroit voleurs et imbus d’un tribalisme primaire répugnant ? Ou ça serait une responsabilité collective des citoyens congolais incapable de se prendre en charge ?

Cela n’a toujours pas été le cas, si l’on repart au début de la prise de responsabilité étatique par les citoyens congolais eux -mêmes. L’histoire nous enseigne que nous avions été un pays modèle ou l’instruction était la base de toute activité. Tout congolais savait pour exercer n’importe quel emploi il lui fallait apprendre. Cela a fait de nous l’un des pays le plus scolarisé avec un fort potentiel de cadres formés a l’étranger et qui ont investit le secteur du développement de proximité avec un rendement valorisant.

Les années MASSAMBA DEBAT sont une bonne source de réflexion pour se dire que les tars qui ressurgissent aujourd’hui pour le Congo sont là depuis des siècles. Avec 23 milliards de budget de fonctionnement sans l’appui pétrolier, Massamba Débat a fait du Congo, un pays accueillant et valorisant par sa diversité économique promoteur. Il faut noter qu’avec peu de moyen mais avec de très importants investissements ce monsieur a rendu le Congo riche et prospère. Car, depuis l’ère coloniale jusqu’à la chute du régime du Président Fulbert Youlou, jamais le Congo n’a connu une telle vague de réalisations qu’au temps du formidable concepteur et fantastique Alphonse Massamba-Débat. A l’ère de ce « monstre » du développement au pouvoir, l’activité économique semblait se développer et tendre vers une organisation économique maitrisée et réfléchie à l’intérieur du pays.  Ceci s’explique par l’apparition ou le maintien de plusieurs industries légères de transformation et de commercialisation des produits.

Avec Massamba-Débat, le Congo était un pays à revenu intermédiaire (sans revenu pétrolier seulement avec le bois). (Voir les réalisations de ce Monsieur ci-dessous) (1)

Lorsqu’on vous dit aucune activité ne peut tenir sans une tête pris pleine et réfléchie ce n’est pas une blague. Le Congo est gouverné par un homme arriéré politiquement, humainement sanguinaire, dépourvu d’une éthique morale et cela ne pouvant qu’aboutir a abrutir un peuple. Le congolais serait mal loti de faire de l’agriculture intensif pour nourrir sa population ? Le bœuf est importé du Tchad et d’Europe, le poulet d’Angola et de la RDC.  L ’huile et autres produits de première nécessité de la Chine.  Même les denrées les plus élémentaires pour l’alimentation quotidienne vienne de la RDC. QUE PRODUIT VAIMENT LE CONGO DEPUIS 40 ANS ?

Notre activité économique est délaissée aux mains des étrangers depuis 40 ans. Lorsque les magasins des étrangers ferment c’est la pénurie à Brazzaville et Pointe-Noire. Les cellules de divertissement sont également gérées par des sociétés kinoises qui alimentent Brazzaville de toutes sortes de déchets de dépravations dont raffolent nos dirigeants. Le Congo est une mine d’or d’investissement pour les étrangers.  Ceci pour dire avant d’accuser ce pouvoir sur lequel pèse d’énorme responsabilité, prenons également conscience de nos propres lacunes.

Il est exclu de ne pas traduire devant le tribunal social des Congolais ce gouvernement qui fait passer le congolais pour le plus fainéant, inculte et incapable de raisonner en termes de développer national.

Le barrage hydroélectrique d’Imboulou a été construit au nord de Brazzaville pour un coût global de 170 milliards de FCfa dont 85% ont été apportés par la Chine. Inauguré dès mai 2011. Imboulou aujourd’hui s’effrite et s’écroule par bout. Malgré les singaux d’alerte lancés par Le rapport technique du directeur de la société China Machinery Enginering Corporation Congo (CEMEC) au directeur général de E2C du 4 décembre 2024, sur les dégradations critiques à la centrale hydroélectrique d’Imboulou, peine à remonter la pente. L’effondrement d’une des dalles du barrage est simplement l’expression d’une incompétence notoire des dirigeants congolais.

Un autre exemple de l’inconscience de ce gouvernement. Accotements et trottoirs affaissés, bitume fissuré, lampadaire renversé : dans ce quartier-vitrine de la capitale de la République du Congo, les dégâts étaient visibles sur environ 500 mètres, entre le centre-ville et le pont à haubans du 15-Juin inauguré en février 2016. Là encore la responsabilité incombe un gouvernement autiste et voleur qui a privilégié les 20 % au lieu de la sécurité national.

Le poisson pourri de la tête a gangrené tout le pays

La réponse est amère : un leadership d’une médiocrité affligeante, composé de détourneurs et pilleurs professionnels de fonds publics, de menteurs éhontés qui ont livré notre avenir aux intérêts financiers étrangers. Même ceux qui avaient, par le passé, exprimé leur volonté de nous aider, restent aujourd’hui pétrifiés par l’ampleur de notre déchéance. Les opposants congolais, malgré leurs maigres moyens, se cessent de monter au créneau pour énoncer cet ignominie politico économique, se révèlent parfois terrifiés de défendre le territoire national. Ils sont terrorisés par les menaces de la bande d’OYO. Ils fuient, la tête basse, face à un ennemi qui ne doit son statut qu’au vol et pillage.

Quelle honte pour un pays qui prétend être une nation souveraine ! Où sont passés les jeunes courageux et hommes de convictions qui prophétisaient des changements majeurs ? Où sont les intellectuels qui arpentaient le monde pour promouvoir un changement pour un développer autrement le Congo. ? Leurs voix se sont éteintes, et avec elles, l’espoir d’un renouveau national. On ne pouvait imaginer pire. Le parlement devra un jour déchoir tous ce gouvernement de pacotille.

Voilà être gouvernés par des généraux qui n’ont jamais gagné une seule bataille mais qui sont promus. Il est grand temps de revendiquer notre terre, de récupérer ce qui nous appartient de droit. Les responsables de cette trahison doivent être traduits en justice, où qu’ils aillent se cacher. Ils ne méritent ni paix ni répit après avoir orchestré une telle humiliation. Il faut organiser leur déshonneur public.

Le peuple congolais se doit de rester vigilant et déterminé, prêt à les traquer jusqu’au bout du monde pour qu’ils répondent de leurs actes ignobles. Il est impératif que l’histoire se souvienne de ces jours sombres non seulement comme une période de souffrance, mais aussi comme le moment où le peuple congolais a choisi de se lever contre l’injustice et de réclamer sa dignité perdue.

C’est le résultat du sacre de l’impunité, de le prédominance de l’incompétence au sommet, du favoritisme sectaire du pouvoir voilà là ou conduit le poisson pourri de la tête.

Aujourd’hui on nous parle de la distribution et la commercialisation de l’électricité en République du Congo qui seraient t confiées désormais à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), pour une période de dix ans. Une convention d’affermage à ce propos a été signé la semaine dernière entre les deux pays. Preuve d’une démission totale ou d’une incompétence confirmée de ce gouvernement ?

Congolais réveillons-nous !   Hier en a vendu nos terres aux Rwandais, les matières premières a la Chine, aujourd’hui note électricité doit être distribué par les étrangers, que restera-t-il du Congo dans 20 ans ?

Ce complot planifié par la bande d’OYO doit être stoppé et dénoncé. Le congolais refuse d’être trainé de la sorte par une bande de fossoyeurs de la république érigé en col blanc.  Le Congo a des ressources pour relever les défis qui se présentent actuellement

Certes nous avions deux problèmes :  entre le pouvoir sangsue qui refuse de voir la réalité et la prise de conscience des congolais reste l’une des voie les plus opportun pour relever le défi actuel. À l’aube du XXIe siècle, le Congo se trouve à un tournant décisif de son histoire. Alors que le monde évolue à un rythme effréné, la formation d’une génération de congolais prête à relever des défis d’une ampleur sans précédent devient essentielle. Dans cette quête d’excellence, l’avenir de notre peuple ne repose pas que sur la capacité à imaginer des solutions innovantes mais surtout a se réveiller de l’endormissement imposés par un pouvoir qui l’humilie et l’infantilise.

Pour relever des défis incroyablement difficiles, il faudra une éducation audacieuse, une innovation ancrée dans la tradition et son respect avec un sens aigu de la collaboration et des ambitions légendaires qui ont bâtie la nation congolaise. les Congo doivent  se positionner comme des acteurs clé de cette transformation, prouvant que même face à l’adversité, une nation peut se réinventer et briller. C’est dans cette dynamique que se dessine l’avenir glorieux d’un peuple prêt à écrire sa propre légende.

Jean-Claude BERI

( 1) Hommage à A. Massamba-Débat : Le Monstre du développement économique du Congo | Le Club

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