Congo-Brazzaville : Avec le clan SASSOU, l’émergence d’ici à l’an 2025 dont nous avait prédit SASSOU NGUESSO est en marche

 

Jean-Claude BERI  

 

« De toutes nos forces rassemblées dénonçons la sassouïsation du Congo-Brazzaville qui est en train de s’opérer dès maintenant. » JCB

Quel triste paysage politique que montre aux yeux du monde le Congo-Brazzaville sous le règne de sa « majesté Sassou Nguesso ». Les siècles passent mais les dictatures s’accrochent à leur philosophie hégémonique, dominatrice, rigide s’estimant détenir seules la vérité éternelle. Nous sommes les maîtres du monde, pardon du Congo-Brazzaville seuls, nous pouvons vous sortir du brouillard dans lequel vous êtes plongés depuis des millénaires. Nous sommes le clan béni par les dieux d’OYO, dont la grandeur et la puissance de nos féticheurs nous ont prédit un avenir sans fin sur le Congo-Brazzaville. Nous avons le droit sur tous les sujets congolais qui en retour nous doivent soumission et obéissance. Notre devoir (nous, enfants et élus  du clan Sassou) est de vous asservir et le vôtre c’est de nous servir tel est et sera le nouveau contrat social qui prendra effet à partir du 15 juillet 2012. Au non du père et du fils, le Congo est à nous, clan Sassou !

Beaucoup d’observateurs nationaux et étrangers sont choqués de l’ascendant que prennent les filles et fils SASSOU NGUESSO au CONGO. L’on peut comprendre l’hyperprotection dont ils bénéficient seulement on s’interroge sur leur extravagance financière allant jusqu’à à braver les autorités. Ils ont acquis des passe-droits sur tous les domaines allant de l’industrie aux finances en passant par la création des sociétés bidons leur permettant de braser d’énormes fonds illégaux. Le Congo touche le fond avec ses enfants qui s’érigent en maitre a la place du maitre. Ce laisser-aller constitue une menace pour nos sociétés démocratiques africaines et en particulier congolaise.

Devant l’incompétence politique de Mr Hugues NGOUOLONDELE qui a défiguré la ville de Brazzaville durant ces quelques années passées à la tête de la mairie Centrale de BRAZZAVILLE. Il a longtemps été le maire de la saleté et du trafic opaque. Son bilan a la mairie de Brazzaville est une honte nationale.   Pourtant il a été promu ministre du Sport ou son incompétence a réduit en poussière l’éclat du Sport congolais. Pourtant son fils HENRY, avec le soutien de l’inamovible dictateur SASSOU NGUESSO vient de s’offrir un mariage digne d’un conte de fée et il semblerait que ça serait aux frais du trésor public congolais. Ce fils NGOUOLONDELE prétendrai jouer un rôle de premier plan dans le redressement du Congo en panne perpétuel. C’est là ou le bât blesse. A-t-il les aptitudes adéquates ou ça serait juste revendiquer son droit de fils de la fille de SASSOU et jouir de l’impunité acquise à tous les voleurs de la république.

Malgré les multiples frasques politico-économique Denis Christel SASSOU NGUESSO croit toujours qu’il sera celui qui remplacera son père. Il navigue à contre-courant de la famille en se la jouant solo. Seulement les différentes casseroles qu’il traine le déclasse tout seul. En voulant le beurre et l’argent du beurre, il a oublié qu’on n’attaque pas celui qui fabrique le beurre. La guerre d’influence continue de faire rage au Palais présidentiel du Plateau entre Denis-Christel Sassou Nguesso dit “Kiki” et les autres enfants qui se sentent investit du même droit. Se sentant contesté et combattu au sein de la famille, Denis Christel SASSOU s’est donné une mission essentielle faire de sa femme l’une des femmes les plus influentes en investissant des milliards au QATAR pour assurer l’intégration de NATAHLIE MBOUMBA dans le circuit financier du milieu. Mais ce sont les milliards du CONGO. D’ailleurs il est accusé de détournement de fonds public. Selon l’ordonnance, les fonds en cause sont sans commune mesure avec les revenus officiels déclarés par Denis Christel Sassou Nguesso, rapporte Médiapart, qui ajoute que la piste avancée par les enquêteurs est celle du pétrole, sur lequel le pouvoir exécutif a la haute main. Pourtant il brigue la magistrature nationale. Pauvre Congo, vole et tu es applaudi !    

Quant à Omar Bongo junior, s’il n’est pas interdit de rêver il serait prudent d’avoir un minimum de sagesse et de conscience. Ayant plongé le Congo-Brazzaville dans le chaos, dans une sorte de dépression social qui n’épargne aucune couche sociale au quotidien Omar Denis Bongo Junior continue sa destruction de la société congolaise Toutes les sociétés dont il est sinon l’acteur principal, le patron tombe en ruine les unes après les autres. Ayant repris la gérance de l’insalubrité, il croit bon de suivre les traces d’un certains Hugues NGOUOLONDELE en créant AREVA. Le résultat est autant catastrophique que répulsif en termes d’hygiène et de protection de la population. AREVA est une société inhumaine et inhumaine qui traite les populations en les exposant de façon permanente à la saleté simplement parce qu’il le petit fils de SASSOU, il aurait le droit sur tout.

Le virus de la politique du Clan Sassou

Non vous ne rêvez pas nous sommes bien au 21e et non au 18e siècle. Le Congo-Brazzaville est en train d’écrire l’une des pages les plus tristes de son histoire politique. Jamais, en 66 ans de pseudo indépendance, une telle domination écrasante d’une famille présidentielle n’a atteint les sommets aussi culminants dans l’appropriation des droits et devoirs d’un peuple logiquement libre et souverain. De mémoire de congolais, aucun président n’a autant favorisé sa famille au point d’en faire les seules ressources capables d’élever le Congo au rang de pays développer. Cela aurait été justifié si ces « enfants » étaient animés de bons sentiments patriotiques, humains, aux comportements moraux exemplaires. Or cela reste à prouver. Au contraire tout porte à montrer qu’on nous impose de force d’élire des Congolais sur lesquels pèsent de lourds soupçons de délits condamnables par un tribunal judiciaire libre et impartiale. Avec le clan SASSOU ,  l’émergence d’ici à l’an 2025 dont nous avait prédit SASSOU NGUESSO est en marche.

Propulsé sur la scène politique congolaise, au lendemain du coup d’Etat tristement sanglant et meurtrier du père, les Sassou filles, fils et autres se sont progressivement glissés dans l’acceptation d’une politique des plus obscures et des plus régressives de l’histoire contemporaine du Congo. Ils n’incarnent aucune vision de défense d’un idéal républicain et de liberté. On croirait plus qu’ils seraient des femmes et hommes vides et limités. Comme le témoignent plusieurs observateurs congolais, cette génération composée de membres du clan Sassou, outre la pratique du détournement des fonds publics, l’incitation à la guerre civile, l’utilisation abusive du pouvoir, la privation des droits n’a rien d’autre à offrir si ce n’est l’obscurantisme et la dépravation des mœurs caractérisant ainsi l’étroitesse de leur vision de la chose publique.

Ce serait donné trop d’honneur d’étaler ici les multiples faits répréhensibles qui sont attribués à toutes ces personnes qu’on nous présente aujourd’hui comme des fils modèles méritant d’être hissés au rang de députés de notre pays.

Luttons ensemble contre la monarchie du clan Sassou

J’avoue franchement qu’il me manque de mots pour traduire avec exactitude la nature du régime qui s’est installé par la force des armes sur la terre de nos ancêtres depuis le coup d’État du 05 Juin 1995. Toute oppression, dit-on, se nourrit du silence, de la peur, de l’avilissement et de la résignation. La loi du silence et la peur imposées par la force brutale et /ou la corruption par les manœuvres dégradantes souvent non sanctionnées de ces fils immoraux ont fini par entamer l’amour de la patrie et la défense des grands idéaux. D’aucuns me disent : « Ne te mêle pas de çà, mon frère. Tu as ta vie là-bas, tu y travaille et tu n’as rien à y gagner. D’autres frères ont essayé avant toi, ils ont été tués ou leurs familles persécutées. Ne les cherche pas ils te briseront. Ce que tu dis-nous le savons tous surtout nous qui vivons ici au Congo ; mais que veux-tu, Dieu les punira tôt ou tard… »

Ne craignons pas les intimidations ni encore moins des menaces qui sont proférés pour vous réduire au silence. C’est l’arme du diable qui use de ces stratagèmes pour s’ouvrir la voie afin de vous inoculer son venin de la perdition. Ayons foi dans la cause que nous défendons. Cela même au prix de notre sacrifice pour la liberté de ceux qui viendront après nous. Notre but est loin d’empêcher les enfants SASSOU de se présenter mais de donner la possibilité aux congolais de manifester leur mécontentement. Certes, ils vont user de toutes les magouilles pour s’autoproclamer vainqueur Seulement, le peuple dira a ce moment-là qui gouverne le Congo : Est-ce c’est le clan SASSOU ou c’est le peuple souverain ?

Notre cause n’est pas monnayable, elle est tout simplement déterminée par cette maxime : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » qui est une réalité incontournable.

On vous a dit 23024 Année de la jeunesse, voyez-vous-même de quelle jeunesse dont vous parlait SASSOU NGUESSO ?

De toutes nos forces rassemblées dénonçons la sassouïsation du Congo-Brazzaville qui est en train de s’opérer dès maintenant. Lorsqu’on retombe dans la logique activiste des faiseurs de fiches, de surveillances et écoutes personnelles sans mandat judicaire cela ne laissent rien présager de bon quant au sort de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme. Notre démocratie est en train d’être vidée de toute son essence.

 

Jean-Claude BERI  

 

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