Denis SASSOU NGUESSO déroule son plan “démocratique démoniaque “pour museler le peuple

 

Jean-Claude BERI

Dans sa folie virale et habituelle se lance dans une course électorale sans en dire le moindre mot sur son organisation ni encore promulgué le fameux  décret  de campagne. Logiquement la campagne n’est pas encore lancée. Pourtant ces derniers contraint le peuple congolais à  choisir quelle serait la forme idéale pour vivre dans un pays qui se dit libre et démocratique. Sommes-nous réellement en démocratie ou sommes-nous retombés dans un état totalitaire, embryonnaire et totalement dépourvu des valeurs qui sont de plus en plus minées de l’intérieur. Face a ce débat cornélien, la réponse du peuple est claire : Le ¨PCT et SASSOU NGUESSO ont failli. Ils ont déstructurés la nation congolaise décrédibiliser la diplomation en créant des zones de tensions inutiles entre ses voisins, le Congo a perdu son image et sa renommé de terre de paix .

Les luttes internes de pouvoir, la défiance et l’absence d’unité qui sont les objectifs phares de ce système ont fragmenté l’opposition  qui est dans l’assistanat dans notre pays. Pour les observateurs, de tels défis sont un obstacle à l’instauration d’une démocratie sûre. C’est le plus grand danger pour la démocratie et la République  face a une opposition endormie par le serpent a sonnettes LE PCT.

Mon regard circonspect sur la vie politique congolaise, entre banalisation des crises, intimidations , menaces, tortures sont autant de risque qu’impose sassou à notre  démocratie et la République qui de plus en plus sont  vidées de leurs valeurs.

Les menaces de SASSOU NGUESSO et son autoritarisme excessif a vouloir éternellement briquer un nouveau suffrage électoral en mars 2026, un de plus sur près de 46 ans de règne sans partage. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Inquiétude, tristesse et perplexité et menace de guerre civile. Ce qui est désolant, c’est que cette situation peut être évitable : elle est le résultat de la décision incompréhensible du président de SASSOU NGUESSO et du PCT. Il a transformé ce qui était pour lui une situation difficile en situation de crise politique. Même si l’opposition réussit à se rassembler et parler d’une seule voie. – ce qui est loin d’être certain –, le Congo ne sera pas en mesure de donner l’audace et le sens des décisions majeure a son avenir pris en otage par une organisation systémique maffieuse et très voraces en matière budgétaire.

Cette fois-ci le peuple refuse de cautionner la magouille institutionnelle.

Le peuple congolais a trop laissé faire. Les guerres et tensions politiques internes affaiblissent les normes démocratiques dans notre pays, ce n’est pas un scoop. Seule une petite poignée de la population congolaise vivrait désormais en démocratie. C’est le principal enseignement à tirer de la crise politique et sur l’état de la démocratie. Ce n’est ni la démocratie , ni les élections mais un passage en force  une volonté de persécution et d’exécution  programmée.

Le renforcement de ce régime hybride assoiffé de sang  a mis en place un système “démocratique démoniaque” et mêmes les plus partis les plus rusés y ont succombés. SASSOU et le PCT luttent pour gérer les conflits politiques et sociaux dont ils sont eux-mêmes les auteurs à l’intérieur de leurs frontières, ce qui laisse à penser que le modèle démocratique développé est sous contrôle biaisé et malléable à tout moment. Le Congo n’a jamais été libre.

C’est le cas de NTUMI et de TSTAY MABIALA qui se disent opposant le jour ,  pourtant ne cessent de  trafiquer pour induire le peuple en erreur la nuit . Le peuple ayant mis les projecteurs actuellement sur leurs méthodes de transfuges NTUMI et de TSTAY MABIALA , on voit mieux  leurs trajectoires fourbes et cupides  sont  parasité par un je-ne-sais-quoi de tordu.

D’un côté, on découvre enfin le parcours de ces gens issus d’une opposition dont ils se réclamaient defendre le viol de la dignité du peuple, aujourd’hui trafiquent avec  une majorité qui n’a jamais changé d’un iota.  de l’autre, la multiplication des promesses contradictoires  font écran à la règle de la restauration de la démocratie dont ils se réclament. Tout se passe comme si la focale portée sur ces exceptions statistiquement minoritaires effaçait comme par enchantement le poids des héritages sociaux malheureux, le poids des massacres dans le pool, les intimidations d’opposants  alors que ce ne sont pas des exceptions qui en confirment la règle. Puisque ces transfuges politiques parviennent à franchir les barrières idéologiques, on en déduit que les barrières idéologiques sont si poreuses qu’on pourrait naviguer aisément du bas au sommet de l’espace social, par le seul miracle d’un ascenseur social nommé SASSOU censé assurer la promotion des moins loties.  NTUMI et de TSTAY MABIALA ont franchi le pas. Et ce ne sont pas les primaires qui changeront quoi que soit, sauf un tsunami vers un vrai changement vers le rassemblement d’une vraie opposition. L’opposition congolaise est truffée de serpent à sonnettes. Le peuple est averti.

La démarche éclaircie par les sentiers de bifurcation  ouvre les yeux au peuple congolais parfois enclin à croire aux pasteurs véreux.  La lecture de ces démarches révèle pourtant tout autre chose. D’abord, et c’est salutaire, elles rappellent que leurs oppositions n’ont jamais été pour le peuple. En franchir les barrières se paye d’un coût social, d’inquiétudes intimes, d’incertaines bifurcations, et par un accès à des places jamais égales à celles des héritières qu’ont promis la part du cadeau.

En second lieu, à l’adage « quand on veut, on peut », elles opposent le fait empiriquement établi que pour pouvoir c’est vouloir, il faut accumuler différentes ressources et bénéficier du soutien d’alliées et de collectifs d’ascension, car le parcours d’une transfuge est le résultat d’une construction collective bien loin d’un salut individuel. On a compris.

La dureté et à la violence du monde social succéderait à présent à une société plus fluide, moins hiérarchique, au moment où s’intensifient les inégalités et les discriminations. Ce piège politique est un tour de passe-passe consistant à faire de l’exception la règle, en insistant sur le contre-modèle de la figure du ou de la transfuge pour tempérer le poids et le pouvoir des héritiers corrupteurs et fourbes.

Dernièrement MATHIAS DZON en a fait la brillante illustration de la méthode : comment résister devant un dictateur assassin pendant que les autres opposent la conciliante méthode de prêter la joie. Dans sa démarche MATHIAS DZON rejette  la compromission, la corruption, et exige la transparence ou c’est la rue comme le prévoit le peuple des revotés ce 10 juillet.

En conclusion, le PCT et Sassou Nguesso sont en déclin, le système a atteint ses limites, comme un veau a qui on a tranché la tête, seuls les soubresauts qui le maintiennent en semblant de vie, sinon son temps est compté.

Le peuple congolais vaillant a versé le tribut du sang et de la sueur pour survivre et construire l’espoir d’un Congo uni et rassemblé aujourd’hui, femmes et hommes, jeunes et aînés nous sommes plus que jamais tenus à l’unité, à la vigilance et à la mobilisation pour la sauvegarde de l’intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises violentes.

Notre peuple est également appelé à rester vigilant et solidaire face aux complots dévastateurs ourdis contre la nation congolaise tout entier et dont les destructeurs de la république   caressent le souhait d’une division irrémédiable pour ne payer leurs forfaits. La tragédie nationale dont les vents ont soufflé en vérité de l’extérieur accompagneront notre révolution. Un peuple debout n’est jamais vaincu. Il serait temps que tout le monde se mettent debout.

Notre peuple était arrivé à l’instant suprême de l’indépendance à la stabilité, de la paix véritable, 26 ans de destruction barbare sans précédent dans l’histoire moderne du Congo, une destruction perpétrée par SASSOU et le PCT contre un peuple qui a accepté avec courage de respecter la règle de vivre ensemble et d’œuvrer pour le développement intégral du Congo.  On n’a pas besoin du 10 juillet, mais on nous y impose, défendons nos droits et notre dignité.

.Jean-Claude BERI